L’Umih illustre « 1 an d’angoisse pour le secteur CHRD »

« Le samedi 14 mars 2020, le Premier ministre annonçait la fermeture de nos établissements et ce jusqu’à nouvel ordre », tient à rappeler l’Union des métiers et des industrie de l’hôtellerie (Umih) à l’issue de cette année qui vient de s’écouler. Le syndicat a réalisé un visuel pour marquer cette triste date de la première fermeture administrative du secteur CHRD en raison de la crise sanitaire du Covid-19. « Les restaurants, les restaurants d’hôtels, les bars, les bowlings, les thalassos ont bénéficié de périodes de réouverture, puis ont été contraints à des fermetures imposées par le couvre-feu. Les discothèques, l’activité des traiteurs sont à l’arrêt et à l’isolement complet depuis 365 jours », souligne le syndicat. L’affiche rappelle la situation des professionnels, qui, même si l’Etat est aux cotés des entreprises avec plusieurs dispositifs d’aides, ressentent de l’angoisse face à l’ avenir. « L’iceberg met bien en avant la situation de nos fournisseurs qui sont moins visibles mais souffrent tout autant de la situation », explique l’Umih à propos de ces vignettes publiées sur les réseaux sociaux depuis le 13 mars.

« La date du 14 mars 2020 hante le secteur qui a dû fermer en 24 h 00 pour une durée indéterminée. Un an après nous ne sommes pas sortis de la crise mais la campagne de vaccination nous permet d’avoir un horizon plus dégagé et de préparer la réouverture. En juin dernier et pendant la saison d’été, les Français sont revenus nombreux dans nos établissements, nous ne doutons pas que l’envie des Français de nous retrouver sera aussi forte. Nous leur disons aussi, nous retrouver c’est essentiel ! », commente Roland Héguy, président confédéral de l’Umih.