Fermeture des restaurants : les Français sur les dents

Décidément indissociables de la culture hexagonale, les restaurants manquent cruellement aux Français. 44 % d’entre eux affirment ainsi que dîner au restaurant sera la première chose qu’ils feront une fois levées les restrictions sanitaires. C’est ce qui ressort d’une étude menée en janvier par Lightspeed, fournisseur de plateformes de commerce omnicanal sur le cloud et le système point de vente.

Si l’enquête a également été menée en Belgique, aux Pays-Bas, en Autriche, en Allemagne et en Suisse, c’est bien en France que le manque se manifeste le plus fortement. Alors que près de la moitié des Français (45,37%) souhaite, à la réouverture, se rendre d’abord dans des restaurants traditionnels et des bistrots, près d'un quart désire fréquenter des établissements gastronomiques. Ils sont ainsi plus de 30 % à avoir épargné les sommes habituellement dévolues au restaurant pour les utiliser plus tard. Près de 50 % des Français se déclarent même prêts à dîner plus souvent au restaurant afin de soutenir les entrepreneurs indépendants.

Car c’est bien l’expérience sur place avec laquelle les Français entendent renouer. Si 23 % confient apprécier l’offre du restaurant à domicile, ils sont plus de 60 % à ne plus souhaiter commander des repas à emporter ou en livraison afin de privilégier la convivialité du restaurant.

« Les restaurants sont un repère culturel important pour les français et un poste de dépense ancré dans leurs habitudes, comme le soulignent ces chiffres. Une partie des raisons qui ont poussé les consommateurs à commander en ligne et à emporter sont probablement imputables à la volonté de soutenir un secteur cher à leur cœur. Nous sommes donc plutôt optimistes quant à la fréquentation des restaurants en France au sortir de la crise sanitaire », explique Adrian Valeriano, Senior Vice President & Managing Director EMEA de Lightspeed.

Afin d'accueillir le public, les restaurateurs devront appliquer de nouvelles mesures, rassurantes pour le consommateur. 33 % des Français disent notamment être sensibles à la distanciation des tables.