Croquorico ouvre son flagship

Le pari de l'enseigne Croquorico est audacieux. Ce nouveau concept de fast-good veut en effet défier le hamburger, en proposant une offre 100 % dédiée au Croque-Monsieur. A l'origine de cette idée novatrice : Jonathan Zwikel, un ancien hockeyeur de haut niveau, passé par une école de commerce. En 2018, celui-ci avait ouvert un premier point de vente au Palais Omnisport de Marseille (13), dans un esprit « néo-réfectoire ». Puis mi-septembre dernier il a installé un flagship en centre-ville, toujours dans la cité phocéenne. A ce dernier devraient s'ajouter deux ouvertures d'ici à 2020, une en nom propre et une en franchise. Jonathan Zwikel a pris le parti d'utiliser le branding de marque pour développer son enseigne, en s'appuyant sur l'agence marseillaise Trait Simple. Le ton est donné avec le logo, un coq bien planté dans le pain et le slogan « Le Croque-Monsieur est français ». Croquorico revendique son origine et son savoir-faire avec de l'humour, sans jamais tomber dans l'excès. Identité graphique et visuelle, site internet, design du restaurant avec un aménagement premium, en cohérence avec le positionnement haut de gamme de l'enseigne, produits dérivés... tout a été méticuleusement réfléchi sans pour autant oublier le produit. Les croques sont assemblés minute par le personnel vêtu de bérets bleu marine et de tabliers tricolores. Benoit Fradette (le farinoman fou d’Aix-en-Provence) s’est occupé des variétés de pains et Georgina Viou (ancienne finaliste de Master chef) a imaginé les recettes qui évolueront au fil des saisons. Des chefs seront invités afin de renouveler l'offre qui compte déjà 21 recettes. A chaque région de France son Croque-Monsieur. Esteban est le coq basque, François le ch'ti, Albert le Limousin, Paul le Parisien... Quant à l'objectif de chiffre d'affaires fin 2020, sur la base de deux points de vente, il est de 500 000 €.
Hélène Dorey