CDDU : Le GNI en colère après le vote de l’Assemblée nationale

Jean Charles Schamberger
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1er JANVIER 2020
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La douche est froide. Déjà très affectés par les conséquences des grèves et des mouvements sociaux, les professionnels des hôtels, cafés, restaurants et traiteurs organisateurs de réceptions (TOR) sont en colère contre la taxe de 10 € sur tous les contrats d’extra au 1er janvier 2020. « La confiance est rompue avec le gouvernement et sa majorité, cette taxe Pénicaud est un coup de grâce porté à nos professionnels », s’exclame Didier Chenet, président du GNI qui ne décolère pas après le vote par l’Assemblée nationale de l’article 51 du projet de Loi de finances pour 2020 qui prévoit cette taxe. Un vote qui fait suite à celui du Sénat, lequel, reportait quant à lui la taxe au 1er janvier 2021.« Alors que nos chiffres d’affaires plongent depuis deux semaines (de – 30 % à – 40 % pour les hôtels et de l’ordre de – 50 % pour les cafés et les restaurants), que nos entreprises sont exsangues, proches du dépôt de bilan pour certaines, le gouvernement et sa majorité ont décidé, en plus du bonus-malus, de taxer de 10 € au 1er janvier 2020 tous les contrats d’extra signés par les hôtels, cafés et restaurants. Nos professionnels sont très très en colère et sauront s’en souvenir ! », poursuit le président du GNI.« Un grand nombre de nos chefs d’entreprises a déjà signé moulte contrats (pour des mariages par exemple) pour 2020 pour lesquels il leur sera impossible de répercuter cette nouvelle charge. Or cette taxe correspond précisément à la dernière marge qui nous restait. Désormais on veut nous forcer à travailler à perte, il va y avoir de la casse ! », estime Aziz Bentaleb, président des TOR au GNI.
Jean Charles Schamberger
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