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Confinement épisode 2 : l’hôtellerie-restauration exige des mesures fortes, claires et responsables

Jean Charles Schamberger
Covid-19
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Réagissant à l’allocution du Président de la République, mercredi 28 octobre, annonçant un nouveau confinement national, à partir du 30 octobre, pour 4 semaines, afin de renforcer la lutte contre la propagation du coronavirus, les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration exigent des mesures fortes, claires et responsables pour leur sauvegarde. « Ainsi, en dépit du respect d’un protocole sanitaire renforcé sur l’ensemble du territoire et de leur participation active et responsable à la lutte contre la propagation du virus, tous les professionnels, qu’ils soient hôteliers, cafetiers, restaurateurs, traiteurs organisateurs de réceptions ou discothécaires, se voient encore une fois interdire d’exercer leur activité du fait des mesures de confinement imposées par l’État », déclarent les syndicats GNC, GNI, Umih et SNRTC dans un communiqué commun. Les organisations professionnelles veulent savoir quelles sont les aides mises à leur disposition et pour combien de temps.

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Elles demandent, « aussi longtemps que les mesures sanitaires perdureront et pour toute la filière des cafés, hôtels et restaurants » :

- Un accès au Fonds de solidarité pour toutes les entreprises, sans effet de seuil de salariés notamment, ni condition liée à la forme juridique de l’entreprise ou à l’importance de sa perte de chiffre d’affaires. Ce fonds de solidarité doit venir compenser les charges fixes qui continuent de courir pour les professionnels (électricité, abonnement…) à hauteur de 10 000 € par mois ;

- Une solution urgente au problème des loyers, qui doit être déconnecté du fonds de solidarité, au moyen d’un crédit d’impôts incitant fortement les bailleurs à abandonner toute ou partie des loyers dus par les professionnels locataires ;

- Des exonérations de charges sociales patronales pour toutes les entreprises sur toute l’année 2020 ;

- Le maintien du dispositif de chômage partiel aux conditions d’indemnisation actuelles, congés payés induits inclus, sans reste à charge, au-delà du 31 décembre 2020 et aussi longtemps que les contraintes et restrictions sanitaires perdureront.

- La prise en charge de la perte d’exploitation causée par cette nouvelle fermeture administrative ou la mise à l’arrêt des établissements comme les hôtels, en l’absence de touristes, par les assurances, « qui cette fois-ci ne sauraient se défiler en arguant d’une situation inédite ».

Les organisation professionnelles rappellent que le secteur est dans une crise inédite et qu’il a déjà perdu plus de 150 000 emplois. « La survie des hôtels, cafés, restaurants, discothèques et traiteurs organisateurs de réceptions se joue maintenant. Le gouvernement doit assurer les professionnels de sa volonté de les aider maintenant et dans la durée par des mesures aussi fortes qu’indispensables et urgentes », insistent GNC, GNI, Umih et SNRTC.

Jean Charles Schamberger
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