Le GNI exige des mesures d'urgence pour la profession

Jean Charles Schamberger
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Selon le GNI, qui a interrogé ses adhérents, un tiers des établissements du secteur des hôtels, cafés, restaurants et traiteurs organisateurs de réceptions disent connaître une baisse d’activité. Cette proportion monte à un sur deux à Paris. Cette baisse d’activité est de l’ordre de 5 à 10 % pour 50 % des établissements. Elle est comprise entre 10 et 20 % pour 30 % d’entre eux. Les professionnels les plus impactés sont : les hôtels et en particulier les gros porteurs qui reçoivent une clientèle internationale dont le chiffre d’affaires chute de près de 20 % ; les traiteurs organisateurs de réceptions dont l’activité a d’ores et déjà chuté de 20 % en moyenne et qui font face à des annulations en cascade. Ces annulations sont la conséquence directe de l’annulation d’évènements comme des salons ou des conventions ; les cafés et les discothèques où les pertes peuvent monter à 40 % du CA, les établissements asiatiques dont la baisse d’activité est à minima de 30 %. « La restauration tente de résister. Elle bénéficie de la confiance des clients qui pour les deux tiers continuent de ne pas avoir peur d’aller au restaurant, mais elle souffre de l’annulation d’évènements et du ralentissement du tourisme loisir et business », commente le GNI.

Didier Chenet, président du GNI a demandé que des mesures soient immédiatement prises afin d’aider les entreprises qui enchainent les crises (10 semaines de grèves sur la réforme des retraites, plusieurs mois de manifestations des Gilets jaunes) : un moratoire sur les dettes sociales et fiscales, un moratoire sur le remboursement des emprunts bancaires et à tous le moins une garantie des emprunts bancaires par la BPI, la suspension immédiate de la taxe de 10 € sur les CDDU, la maintien exceptionnel des droits à assurance chômage des saisonniers à la suite d’un contrat inférieur à 6 mois la mise en place d’un fonds d’indemnisation et de solidarité. « Le ministre a entendu ces demandes qu’il s’est engagé à défendre devant le gouvernement », explique le GNI.

Jean Charles Schamberger
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