Acmé s’emploie à faire bien et différent

Plus de carte depuis quelques semaines chez Acmé*, mais uniquement des menus dégustations en 3, 4, 5 ou 6 temps (dont un menu sucré) qui varient en fonction de la saison. Si cette évolution arrive plus tôt que prévu, elle était déjà bien inscrite dans le projet de cette table bistronomique spécialisée dans les accords mets et vins ouverte en février dernier par Margot Delacroix (chef cuisinière et pâtissière) et Lucas Moissonnier (directeur et sommelier). 
Saveurs explosives, verrerie Stölze, couverts Guy Degrenne, sourcing produits chez Metro, sélection de vins pointue invitant à la découverte : la petite entreprise Acmé s’emploie à faire bien et différent. Fort de plusieurs expériences en restauration gastronomique, ainsi que dans le vin et le champagne, le couple avait réellement démarré son projet en juin 2022, en acquérant le bar à vin Carton de six, et prend désormais son rythme de croisière. Service après service, il gravit des sommets… et invite à les découvrir : « nous voulons que ce soit accessible, que des gens qui n’ont pas accès à la haute gastronomie puissent venir, découvrir, et goûter », explique Lucas Moissonnier, évoquant notamment certains vins qui ne sont pas à la carte en permanence en raison de trop petits volumes (allocations).
Ouvert du mardi au dimanche à raison de cinq soirées et quatre déjeuners par semaine, Acmé dispose de 20 places en intérieur et 10 en terrasse. Pour l’heure, la fréquentation atteint 15 couverts/jour avec un ticket moyen entre 55 et 60 €. L’activité restauration se complète de cours de dégustation à thème dispensés par Lucas Moissonnier et, bientôt, d’une box pâtisserie : « dès que nous pourrons disposer d’un Pacojet. Nous aménageons petit à petit ! », assure Margot Delacroix. 

*16, rue de l'Asile Popincourt, 75011 Paris