[Spécial RSE] Transgourmet Natura veut rendre la bio accessible

Myriam Darmoni
Image
photo

Avec Transgourmet Natura, Transgourmet met le bio en avant. Un travail pointu de sourcing a été fait, en France et à l’étranger, pour proposer du bio à prix raisonnable. Résultat, une gamme complète qui comprend des produits frais, de l’épicerie, de la laiterie et même des produits veggie.

Partager sur

Transgourmet Natura, c’est la nouvelle marque bio de Transgourmet. Une gamme qui répertorie une centaine de produits bio, sourcés en France et à l’étranger et qui rappelle l’ADN du groupe Coop auquel Transgourmet appartient. « Chez Transgourmet, la démarche RSE est volontariste. Cela fait plus de cinq ans, que nous avons commencé à développer les marques Origine et que notre politique est axée sur le développement durable. Le groupe suisse international Coop a naturellement intégré le bio à l’entreprise, par l’intermédiaire du Natura Plan ». D’autant que ce groupe est très implanté en Autriche et en Allemagne, et la Suisse, « des pays précurseurs en matière de bio », explique Gaëlle Kerrec, responsable communication et digital du distributeur.

 

 

Répondre à la demande

Image

Avec la loi Egalim, la demande de produits bio a explosé en restauration collective et en restauration commerciale. Elle a bondi de 28 % entre 2018 et 2019 pour la première, et de 11 % pour la seconde. « Notre volonté est donc de proposer une gamme bio qui réponde à la demande de nos clients, tout en respectant des prix corrects ». Pour mémoire, la clientèle de Transgourmet est composée de 50 % de restaurateurs issus de la commerciale, 25 % de restauration collective et 20 % d’artisans de la boulangerie-pâtisserie, et 5 % de clients divers.

Natura c’est donc la promesse d’une gamme d’indispensables de la cuisine au prix le plus juste. Elle comporte actuellement cent références, à terme 180. Un travail a été effectué pour éviter les doublons. Cette gamme propose des produits dans toutes les catégories, celle des produits frais : des œufs, de la volaille, de la viande de bœuf, de la crèmerie (beurre, lait) et des fromages, des fruits et légumes ; et celle des produits d’épicerie : condiments, pâtes, tomates en conserves, céréales, riz, café, etc.

Des produits de saison et identifiés

Image

Une attention toute particulière est portée à la saisonnalité. Ainsi dès cet été, la gamme des fruits et légumes proposée va fortement s’étoffer. L’équipe qui s’occupe de sourcer les produits et de les référencer s’attache à la traçabilité. L’origine France, dès qu’elle est possible, est privilégiée, mais elle n’est pas une priorité. Au niveau organisation, deux équipes œuvrent sur cette gamme. « Il y a une double démarche de sourcing, les produits bio non français, sont référencés au niveau du groupe ; tandis que l’équipe France travaille avec les producteurs locaux », explique Gaëlle Kerrec. Ainsi les produits bio d’origine étrangère sont lancés partout dans le monde en même temps par le groupe. « Ce sont les mêmes produits, avec le logo Natura. »

Le packaging des produits reflète l’esprit de la marque. La ligne graphique est épurée. Le code couleur choisi est un fond blanc pour présenter le produit dans son plus simple élément (pas de produits transformés, pas de pesticide, pas de produits chimiques, pas d’OGM, et un bandeau vert rappelle le bio). Et enfin, le logo Bio international Eurofeuille est mentionné.

Et le local dans tout ça ?

Cette nouvelle gamme bio met en avant les produits français quand elle le peut, mais ce n’est pas la priorité. Or, la demande est « très forte en produits locaux et en recettes régionales ». Ils sont aussi présents au catalogue Transgourmet, mais pas forcément dans la gamme bio. Les produits labellisés dits SIQO (IGP, Label Rouge, AOP/AOC), et les labels Pêche durable, Haute Valeur Environnementale, Vergers écoresponsables… font partie de l’assiette appelée « durable ». Ils représentent 1 200 références chez Transgourmet. Pour s’y retrouver, le site d’e-commerce s’est enrichi d’une nouvelle rubrique : « Produits près de chez vous ». Elle permet aux clients de géolocaliser le lieu de fabrication de près de 4 500 produits dans un rayon de 300 km. Ces produits locaux font partie de la gamme Origine. Elle comprend 189 références, et s’est enrichie de 64 nouvelles références entre 2018 et 2019.

Une réflexion pointue sur le transport

Image

Au-delà des produits et de leur emballage, Transgourmet qui a donc une réflexion globale sur le développement durable, s’est posé la question du transport des marchandises. Le distributeur a ainsi cherché à optimiser ce qui partait de chez lui. Les camions sont tritempératures et peuvent alors recevoir des produits frais, de l’épicerie et du surgelé. Un camion par commande, et pas trois. La logistique maximise leur remplissage. Le parc de véhicules, propriété de Transgourmet, est composé de 600 à 700 véhicules. Il est complété de camions plus légers qui peuvent accéder plus facilement aux centres urbains. Surtout, la flotte roule avec de l’Oleo 100, un carburant made in France, 100 % issu de colza français. Et une recherche est faite sur les gaz naturels pour véhicule (GNV), les carburants hybrides au gaz naturel, BioGNV afin de rendre le transport responsable. L’ambition est d’atteindre 40 % de la flotte de camions roulant aux carburants alternatifs d’ici 2026.

Réduire les emballages et le gaspillage alimentaire

Image

La filiale Transgourmet Seafood a travailé avec la start-up Pandobac pour proposer une idée alternative aux caisses en polystyrène à usage unique. Les bacs sont récupérés à la livraison suivante, lavés et remis en circulation pour réduire le nombre d’emballages jetables. « Cette collaboration nous a permis d’adapter notre solution à la livraison de produits de la mer. Nous comptons bien continuer à grandir ensemble sur le sujet et inventer un modèle de livraison durable et écologique », explique Anaïs Ryterband cofondatrice de Pandobac.

En ce qui concerne le gaspillage alimentaire, Transgourmet a également fait des tests avec Too Good To Go afin de vendre les produits en fin de vie plutôt que de les jeter. Depuis un an, 12 285 paniers ont ainsi été achetés par des particuliers, et durant le premier confinement 650 tonnes de produits ont été donnés à des associations caritatives et banques alimentaires.

Myriam Darmoni

Retrouvez l'intégralité du Zepros Distributeurs RHD n°11, Spécial RSE, https://zepros.eu/journaux/rhd/numeros/rhd-11/

Myriam Darmoni
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire