Le commerce de gros demande à bénéficier des aides à la pompe pour les « gros rouleurs »

Jean-Charles Schamberger
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pompe à essence - carburant

Alors que la hausse spectaculaire du prix des carburants observée depuis le début de l'année menace la rentabilité de leur modèle économique, les grossistes veulent bénéficier du futur dispositif d’aide pour les « gros rouleurs ».

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Rappelant qu’ils sont des acteurs essentiels de l’économie opérant dans une très grande variété de secteurs, les grossistes montent au créneau. Ces derniers approvisionnent en effet au quotidien les territoires en produits essentiels pour les Français, animent les centres-villes, et livrent les restaurants et cantines fournis en circuits courts, les pharmacies, les garages, les chantiers… Or, avec un prix moyen du litre de gazole à 2,15 €, ils voient la rentabilité de leur modèle menacée.
C’est pourquoi la Confédération des grossistes de France (CGF) demande, d’une part, la prolongation au-delà du 31 juillet de l’aide publique par litre de carburant et une augmentation de son montant ;  d’autre part, dans la perspective d’un ciblage d’une aide aux « gros rouleurs », que les entreprises du secteur, livrant tous les jours leurs clients, soient identifiées et bénéficiaires de ce futur dispositif.
« Face à cette crise, notre marge de manœuvre est limitée. Si nous répercutons les hausses à la pompe sur nos prix de vente, nous rognons le pouvoir d’achat des ménages générant un risque de baisse d’activités. Si nous ne répercutons pas, alors nos marges plongent et, à moyen terme, nous serons confrontés à une fragilisation des entreprises grossistes », explique Philippe Barbier, président de la CGF.
 

Jean-Charles Schamberger
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