Le commerce de gros présente ses vœux et ses chantiers

Le président de la Confédération, qui a salué « un développement plutôt bon cette année » ponctué de créations d’emplois, de réussites collectives et d’une belle « capacité de rénovation et de remise en cause », a ainsi détaillé cinq grands chantiers communs à toutes les fédérations professionnelles et selon lui au cœur des enjeux pour le secteur. Il y a bien sûr en premier lieu la fiscalité, sujet sur lequel la CGI est active depuis de nombreuses années mais aussi les relations commerciales. « Nous avons beaucoup avancé cette année au travers de la loi Egalim, nous avons entériné la victoire déjà obtenue dans le cadre de la loi Macron quant à la reconnaissance de la profession et sa différenciation par rapport à la grande distribution », s’est félicité Philippe Barbier.

Des apporteurs de solutions

Troisième chantier de poids : la formation et notamment la réforme de la formation professionnelle et de ses outils avec la transformation des OPCA en OPCO (Opérateurs de compétences). « Cela a été l’occasion pour nous, grossistes en B to B, de nous interroger sur notre métier et nos fondamentaux. Nous sommes, au-delà des produits, des sociétés de service, nous sommes de plus en plus des apporteurs de solutions. Nous avons fait le choix à la majorité d’aller vers un OPCO inter filière des services ». Philippe Barbier a également tenu à souligner l’importance de l’économie circulaire qui a beaucoup occupé la CGI avec le dossier des déchets du bâtiment. « Mais cela dépasse largement ce cadre. Cela démarre aussi pour l’alimentaire, nous lançons avec de grands industriels de la boisson des études pour voir comment récupérer emballages et bouteilles vides. » Dernier grand enjeu abordé : la logistique urbaine, dossier qui concerne toutes les fédérations et sur lequel la CGI entend être force de proposition.