Mory Sacko : les secrets de sa formule gagnante

Myriam Darmoni
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Comme de nombreux restaurateurs, Mory Sacko a vécu une année 2020 inédite. Mais lui, encore plus. Ouverture de son restaurant gastronomique, MoSuke, (75014), qu’il a aussitôt transformé en concept de restauration rapide et vente à emporter lors du 2e confinement. « Quand la fermeture a été annoncée, nous étions prêts. J’avais anticipé. On a pu dégainer Mosugo immédiatement », explique-t-il.

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Si la partie technique ne lui a pas posé problème : une carte courte, à base de burgers et de poulet frit, qu’il change tous les 10 jours environ. La partie logistique a été plus compliquée. « J’ai tout appris sur le tas, la logistique, les contenants, ce n’est pas le même métier », poursuit-il. Même les fournisseurs ont changé. Actuellement il travaille avec le Coq Saint-Honoré et les Vergers Saint-Eustache. Et la formule marche, il vend plus de 200 plats chaque jour, ce qui lui permet de couvrir ses charges.

Les réseaux sociaux ont été essentiels. A l’annonce de l’ouverture de MoSuke sur Instagram, les réservations ont été prises d’assaut. Résultat l’établissement était plein pour les deux mois à venir. C’est encore sur Instagram qu’il annonce le menu de la semaine de Mosugo et communique avec ses clients pour savoir quels plats plaisent le plus.

Le succès de la formule lui ouvre de nouvelles perspectives : « Je pense déjà à un deuxième établissement, dans lequel je reprendrai la formule de Mosugo. Je m’estime chanceux. ».

Crédit : Chris Saunders

 

Myriam Darmoni
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