RencontrePascal Bredeloux : "les ETF n’ont jamais failli !"

Myriam Darmoni
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Avec un chiffre d’affaires de 9,7 Md€, les entreprises du traiteur frais représentent un ensemble de 61 entreprises et un bassin de 18 000 emplois, répartis sur une 100e de sites de production.

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Des plats cuisinés aux salades traiteur en passant par les poissons fumés, les crevettes et crustacés, mais aussi les sandwichs, les pizzas et les pâtes à tarte, sans oublier le surimi, rencontre avec son président, Pascal Bredeloux, qui est aussi directeur général chez Bonduelle.

Quelle est votre feuille de route pour 2021

« L’ETF continue sur sa dynamique de représentation active des entreprises du traiteur frais et de leurs produits. Il s’agit de proposer des produits sains et savoureux aux consommateurs. Nous allons renforcer notre position d’interlocuteur privilégié auprès des pouvoirs publics, et des différents acteurs. Nous allons nous donner les moyens d’aider les entreprises dans leur dynamique de transformation afin de répondre aux attentes des consommateurs en matière d’innovation, de naturalité, recyclabilité des emballages et d’évolution nutritionnelles des produits. Plus de local, plus de traçabilité, plus de transparence aussi. »

Comment les ETF traversent la crise du Covid ?

En cette période troublée, les gens ont été touchés dans leur activité, particulièrement les acteurs du snacking. Les produits pour l’apéro ont bien mieux résisté ainsi que le saumon fumé qui a vu sa consommation bondir de 10 % en 2020 ( la part de la RHD représente 21 %). On a aussi vu l’explosion des kits, profitant à la cuisine d’assemblage. Jusqu’à présent ces produits, destinés aux professionnels, arrivent en magasin. Surtout, les ETF n’ont jamais failli et ont continué à livrer. Certaines marques en ont aussi profité pour sortir de nouvelles gammes, répondant mieux aux attentes des client.

Comment voyez-vous l’avenir ?

Nous devons reconquérir l’univers du produit cuisine traiteur. Nous sommes trop catégorisés dans l’ »ultratransformation ». Nous avons trop abusé de conservateurs, d’additifs et de plastique. Nous devons monter en gamme sans exploser les prix. Cela signifie aussi que nous devons impacter la distribution et la logistique, pour ne pas nuire à la qualité. Surtout nous allons poursuivre le travail sur les emballages, particulièrement dans l’univers du snacking, gros consommateur, de ce matériau, aujourd’hui honni, mais qui rassure toujours autant.

 

 

Myriam Darmoni
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