
Top 100 : La résilience paie pour le Groupe Charlet (54e)

Deux ans et demi après sa reprise par son dirigeant avec ses salariés, le Groupe Charlet poursuit son redressement. (Notre édition Zepros Distributeurs RHD n°23 - Top 100 – vient de paraître. Elle est consultable et téléchargeable ici)
59 - Bois-Grenier
Le 29 avril, Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France, a répondu présent à l’invitation de Stéphane Jean-Baptiste. Deux ans après qu’il a repris le distributeur en mars 2023, « à deux doigts de la liquidation », le dirigeant et principal actionnaire du Groupe Charlet a souhaité inviter le président de la région sur son site de Bois-Grenier afin de lui confirmer que l’entreprise poursuivait son redressement. Et le remercier par la même occasion. « Xavier Bertrand a été un facilitateur en soutenant notre dossier de reprise en mars 2023 », se souvient Stéphane Jean-Baptiste. Le 29 avril, outre Xavier Bertrand, 250 invités dont Michel Delepaul, vice-président de la Métropole européenne de Lille et maire de Bois-Grenier, Guillaume Alfonso, sous-préfet du Nord, 60 producteurs locaux de fruits et légumes, 120 clients, le banquier de l’entreprise ! et les salariés se sont pressés à Bois-Grenier.
Retour à l’équilibre financier fin 2025
Devant ce public qui redoutait la fermeture du Groupe Charlet deux ans plus tôt, Stéphane Jean-Baptiste a pu s’appuyer sur plusieurs bonnes nouvelles. Les ventes continuent de progresser : en 2024, elles ont atteint 52 M€ en hausse de 2 %. Surtout, « nous avons divisé nos pertes par deux », se félicite le dirigeant. Comment ? En recentrant à Bois-Grenier des activités jusque-là dispersées dans la région et en améliorant la productivité des opérations logistiques (entreposage et transport). Pour 2025, les perspectives sont positives : à fin mai, les ventes du groupe, avec son activité logistique, sont en hausse de 9 % (+ 2 % pour les fruits et légumes et + 4 % pour la marée). Avec l’objectif de toper les 57 M€ de chiffre d’aff aires à la fin de l’exercice. Et surtout, de « retrouver l’équilibre financier à la fin de l’année », promet Stéphane Jean-Baptiste. De quoi rassurer les quelque 70 salariés ayant choisi d’investir dans leur entreprise au moment de la reprise. Ils possèdent 5 % du capital, auxquels s’ajoutent les 15 % détenus par le directeur général adjoint et les 80 % de Stéphane Jean-Baptiste. « Deux ans et demi après la reprise, nous sommes toujours indépendants : aucun fonds d’investissements ni aucune banque n’est au capital. Nous continuons à assumer notre développement », conclut Stéphane Jean-Baptiste.