[Etude MaxiCoffee ] La moitié des Français insatisfait du café consommé
Leader du café professionnel, MaxiCoffee (250 M€ de chiffre d’affaires dont 70 % avec les pros) a commandé une étude à ObSoCo, observatoire Société & Consommation. Il en ressort que la moitié des personnes interrogées sont insatisfaites du café qu’elles consomment et 70 % voudraient tester de meilleurs cafés.
Restaurant et café, lieux de consommation
Le café est la deuxième boisson la plus bue après l’eau. 8 Français sur 10 en boivent régulièrement et 41 % en boivent plusieurs fois par jour. Le restaurant (72 %) et le café (68 %), ainsi que le travail (57 %) sont des lieux de consommation. Et pourtant 7 consommateurs sur 10 affirment vouloir découvrir de meilleurs cafés.
800 molécules aromatiques dans le café
« 4 consommateurs sur 10 jugent fréquemment le café décevant. Et les deux facteurs généralement avancés pour expliquer cela sont l’amertume et le manque d’arômes. Généralement, nous ne connaissons qu’un seul goût du café. Une saveur un peu amère avec des notes de grillé, parfois de brûlé… Et pourtant il existe près de 800 molécules aromatiques dans le café », déclare Lionel Galut, DG de MaxiCoffee.
Le café en grain meilleur ?
MaxiCoffee distribue 6 marques propre et travaille avec 110 marques partenaire, soit une centaine de marques de café disponible sur leur site
Le café consommé est en grande majorité moulu (42 % et 37 % des dosettes), alors que 2/3 des consommateurs jugent le café en grain meilleur. Ce café en grain est consommé pour 4/10 au restaurant, et pour 1/3 dans un café.
Boom des machines à espresso en grain
La crise et le télétravail ont fortement impacté la consommation de café. Sur l’année, le marché des machines à espresso en grain a bondi de 85 %. « Le taux d’équipement en France est de 3-4 % contre 20-25 % en Allemagne », développe Lionel Galut. C’est dire si le taux de progression est fort. Un marché également porté par les considérations écologiques : « depuis quelques années, les consommateurs souhaitent plus de transparence, de naturalité, de traçabilité, d’engagement. Ils veulent savoir ce qu’ils consomment, s’assurer des vertus écologiques et sociétales de leur consommation. Cette tendance s’est renforcée pendant la crise, et le marché des professionnels n’échappe pas à cette règle », conclut le directeur.