[Top 100] Un cash avant le Net chez Cash Alimentaire (98e)

Jean Charles Schamberger
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Dans la principale rue piétonne de Nice où les restaurants sont côte à côte, rue de France, c’est là que Cash Alimentaire du Sud-Est a ouvert début juin sont second cash & carry. Sur 95 m2, le point de vente dépanne les pizzérias et les établissements de restauration rapide en produits alimentaires, comme le premier installé à l’autre bout de la ville.

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Dans la principale rue piétonne de Nice où les restaurants sont côte à côte, rue de France, c’est là que Cash Alimentaire du Sud-Est a ouvert début juin sont second cash & carry. Sur 95  m2, le point de vente dépanne les pizzérias et les établissements de restauration rapide en produits alimentaires, comme le premier installé à l’autre bout de la ville.
Compte tenu de sa localisation dans l’une des artères les plus passantes de Nice, il sert surtout d’épicerie de proximité aux particuliers. D’une manière générale, l’activité de cash & carry ne représente que 15 % du chiffre d’affaires de Cash Alimentaire (16,1 M€) qui livre ses clients restaurateurs, pour l’essentiel, à partir de son entrepôt de 2 500 m² à La Trinité.

Les deux cashs pour le click & collectIl n’empêche, Christophe Tripodi, le gérant de l’entreprise familiale, a une idée. « Le cash de la rue de France, nous sert de vitrine pour nous faire connaître avant d’ouvrir, dès cet automne, un site internet où l’on vendra aux particuliers », annonce-t-il. Le point de vente de la rue de France jouera aussi un rôle logistique. Car après avoir passé leur commande en ligne, et bénéficié au passage de prix normalement réservés aux professionnels de la RHD, les particuliers pourront venir chercher leur panier dans l’un des deux cashs, selon la formule du click & collect.Christophe Tripodi prend des précautions pour éviter de concurrencer ses clients restaurateurs. Seuls les produits que les restaurateurs transforment sont vendus au prix BtoB  ; dans ce cas pas de comparaison possible vu que les professionnels y apportent une valeur ajoutée. Pas question, en revanche, de vendre au grand public une canette de Coca ou une bouteille d’eau au prix auquel les restaurateurs les touchent, assure Christophe Tripodi. Olivier Bitoun
Article extrait de Zepros Métiers Distributeurs RHD 6.Pour consulter l'ensemble des articles et interviews, rejoignez le club Top 100 Distributeurs de la RHD.
Jean Charles Schamberger
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