[Entrepreneuriat] « La relation humaine est fondamentale »

C’est tout d’abord quelqu’un qui fait un métier passionnant : il ne faut jamais oublier que nous offrons des lieux de convivialité. Ensuite, il doit savoir tout faire : être multitâche-multipass ! Par ailleurs, la dimension sociale et la relation humaine n’ont jamais été aussi importantes dans ce métier : il faut entraîner tous nos professionnels vers les bonnes pratiques afin de retrouver des lettres de noblesse et que nos lieux de convivialité constituent l’épicentre du bien-vivre en France. Cela commence par bien faire vivre nos collaborateurs.

Après le Covid, nous somme tous retournés au travail pour remettre en route nos entreprises, et d’une certaine façon, les professionnels se sont enfermés dans une espèce de bulle. Aujourd’hui, la difficulté réside dans le fait qu’il faut bien faire comprendre les enjeux qui s’opèrent : l’énergie, l’emploi, la formation… la dynamique tout court ! Les chefs d’entreprise ont une relation à leur travail qui a changé, de la même façon que leurs salariés. Nous sommes un peu en train de réapprendre à marcher, mais nous aurons toujours du travail devant nous. Un entrepreneur en restauration, c’est quelqu’un qui travaille avant tout avec de l’humain. N’oublions pas que nos métiers ne sont pas délocalisables et qu’ils ne fonctionnent pas en télétravail. Un entrepreneur, c’est donc quelqu’un qui sait être avec ses équipes, communiquer, appréhender les transitions, définir une stratégie, et entraîner tout le monde dans cette stratégie. 

J’ai un hôtel, L’Abreuvoir, en ruralité -c’est pour cela que je défends beaucoup la ruralité qui est un vrai tissu économique !-; un bar-brasserie à Rezé sur la rocade Nantes-Sud qui s’appelle Bistr’Océan et qui est situé dans une galerie commerciale ;  La Guinguette de Trentemoult, sur les bords de Loire ; et un bistrot de cuisine terroir gourmande, Un Amour de pomme de terre, dans le centre-ville de Nantes. Nous rénovons une affaire à Cholet dans laquelle nous sommes associés, un hôtel avec un bar-tabac. Enfin, j’ai aussi quelques participations  minoritaires, notamment dans un restaurant de street food à Nantes, Le Comptoir à Poutine.