L’aide à l’apprentissage remise en question ?

Claire Cosson
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restaurant cuisine cuisnier

Face au déficit des comptes publiques de la France, le gouvernement de Michel Barnier va devoir donner de sérieux coups de rabots dans les dépenses. 

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S’il ne sait pas encore où serre les cordons de la bourse, il devrait sans aucun doute trouver des idées dans une revue des dépenses, commandée par Elisabeth Borne avant qu’elle ne quitte son poste de Premier ministre, et remises au Parlement récemment. Selon notre confrères Les Echos, « coup de rabot sur les primes à l'embauche, fin des exonérations fiscales, baisse des subventions aux centres de formation… » seraient sur la table.
Des pistes de réflexions inquiétantes pour les professionnels de tout bord. D’autant que le seuil du million de jeunes en apprentissage a été dépassé le 31 décembre 2023, selon des chiffres publiés par la Dares. « Ne cassons pas le dispositif qui marche le mieux depuis des années », estime Nicolas Bergerault, co-fondateur de l’Atelier des chefs, à Europe 1. « Face à un ralentissement possible de l’économie, il faut continuer à pouvoir aider les jeunes qui cherchent à s’insérer. Et l’apprentissage est le meilleur moyen de continuer à se former et de s’insérer dans l’entreprise au même moment », poursuit-il. « J’attends d’un point de vue budgétaire des annonces sur la façon dont vont être accompagnées les entreprises qui engagent des apprentis », a de son côté indiqué auprès de l’AFP, Joël Fourny, le patron de la Chambre des métiers et de l’artisanat de France. 

Claire Cosson
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