JOP de Paris 2024 : Tout ne s’arrêtera pas en septembre
Les Opco Akto et Afdas ont organisé, le 23 septembre, à La Bellevilloise (Paris XXe), une matinée sur le thème « Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 : Créateurs d’emploi et leviers de développement des parcours professionnels ! ». Avec 150 000 emplois mobilisés (Construction, Tourisme, Organisation), les JOP représentent une formidable opportunité d’emploi ainsi qu’un tremplin, à condition d'être inclusifs.
Avec 150 000 emplois directement mobilisés (et non pas créés… la nuance s’impose), dont 61 810 dans le secteur Tourisme et 18 500 en restauration dans le secteur Organisation, les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024 constituent une énorme opportunité, à la fois en termes d’attractivité des métiers et de possibilités de carrières. C’est ce qu’a mis en évidence la matinée organisée le 23 septembre par les Opco Akto et Afdas sur le thème : Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 : Créateurs d’emploi et leviers de développement des parcours professionnels !
« Nous avons 2 objectifs : accompagner les branches concernées pour que les 150 000 emplois soient effectivement occupés et faire en sorte qu’une partie de ces emplois bénéficie à des personnes qui sont aujourd’hui éloignées du marché du travail », a expliqué Cécile Martin, directrice de projet JOP Paris 2024 au ministère du Travail – DGEFP. Un projet qui s’inscrit dans le temps long, avant et après le déroulement des jeux eux-mêmes, et qui suppose notamment un développement de coopérations très large entre de nombreux acteurs. A cet égard, la cartographie des fiches métiers établies sur la base des référentiels avec le relais des acteurs des branches, dont ceux de l’hôtellerie restauration, constituent des outils précieux pour des personnes en recherche d’emploi ou de reconversion.
Pour Thierry Teboul, directeur général de l’Afdas, l’enjeu en termes d’emplois est double : à la fois quantitatif et qualitatif, mais il ne s’arrête pas en septembre 2024 car les JOP peuvent offrir à certaines personnes un tremplin en termes de compétences. « La troisième chose qui fera que l’on aura réussi, c’est que l’on aura permis à l’offre et à la demande de formations de se rencontrer. Il est très important aujourd’hui que les branches soient capables d’exprimer une demande de formations », ajoute-t-il.