Le secteur est confronté à de nombreuses évolutions -à commencer par celles de la demande- qui ont été abordées lors de cette journée. « Le fait que nous ayons réuni des représentants de toute la restauration commerciale est en soi une grande avancée… Si nous restons différents, nous partageons l’essentiel de nos problématiques : l’emploi, la formation, la fiscalité, les normes… », a expliqué Hervé Becam, vice-président de l’Umih. Le nouvel Opco, organisme chargé du financement et des questions de formation professionnelle, est également un symbole de cette union.Durant cette journée émaillée par une présentation des chiffres clés du secteur par le cabinet Gira et par deux tables rondes, l’humain a été au cœur des discutions. La restauration estime en effet qu’il lui faut former plus de personnes à ses métiers, qu’elles s’y maintiennent et que ces futurs salariés reprennent demains les entreprises. « Ces assises visaient à dresser un état des lieux de l’emploi dans le secteur et à faire émerger des solutions pour donner envie de venir travailler dans nos entreprises. Sur ce plan, je crois que la qualité des interventions et des travaux menés en amont montre que l’objectif est atteint », a estimé Hervé Becam qui a rappelé quelques enjeux de la profession pour demain : adaptation permanente au numérique, développement durable et taux de TVA. Ce dernier sujet, a souligné le vice-président de l’Umih inquiète beaucoup la profession aujourd’hui : « le taux de TVA dans la restauration pourrait malheureusement être dans l’actualité prochaine. Bien évidemment nous resterons vigilants et prêts à apporter les réponses nécessaires à ce qui pourrait nous être annoncé ».
J.-C.S.