Mezzencore, les raisons du succès

Myriam Darmoni
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Avec leur concept moderne de restaurant de vente à emporter et de livraison de cuisine méditerranéenne Mezzencore, les deux cousins Wael et Bassel Zebib semblent avoir trouvé la clé du succès.

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Leur sandwich pita chawarma poulet est, selon Deliveroo, le deuxième plat le plus populaire en France. Il se place même au 11e rang du classement mondial. Issu du monde de la finance et de l'hôtellerie, les deux cousins, d’origine libanaise viennent d’une famille de restaurateurs depuis plusieurs générations. En 2016, ils ont décidé de perpétuer cet héritage. Rencontre avec Wael Zebib qui décrypte pour nous les raisons d'un succès, qui ne laisse rien au hasard.

 

Une cuisine du Levant modernisée

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« Quand nous avons voulu nous lancer, nous nous sommes inspirés de la cuisine libanaise de notre grand-mère, mais en l’ouvrant à tout le bassin méditerranéen », explique Wael Zebib. « Nous avons adapté des recettes traditionnelles en les modernisant et en les allégeant », explique le restaurateur. De la street-food à un rapport qualité-prix défiant toute concurrence. Tout est préparé le jour-même dans le restaurant du 17e arrondissement de Paris. Un établissement de 80 m2, qui emploie 25 personnes car la cuisine du Levant, comme ils aiment la décrire, nécessite beaucoup de préparation.

Labo central et ouverture d’un deuxième restaurant

« Nous sommes en train d’ouvrir une cuisine centrale à Bezons. Elle fera 120 m2. » Car le nouveau projet de Mezzencore est l’ouverture d’un deuxième restaurant en mai, bd Montmartre à Paris. 150 m2, sur deux étages, avec une terrasse au cœur de la Capitale, pour lequel ils ont investi 500 000 € !

Un modèle adapté à la crise

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« Nous avons moins souffert de la crise car notre modèle était dès le départ adapté à la vente à emporter et à la livraison. C’est un modèle que nous avons bien étudié, et nous savions qu’il y avait un boulevard », décrypte Wael Zebib.

Résultat, un chiffre d’affaires (NC) composé à 60 % de la livraison et 40 % par la vente à emporter. Et dernière clé du succès, la digitalisation : « nous n’avons pas attendu la crise pour créer notre propre solution de vente à emporter, elle existait déjà ! »

Myriam Darmoni

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