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Nanigiri s’installe à l’Annex

Myriam Darmoni
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Encore peu connus chez nous, les onigiris sont des triangles de riz farcis dont les Japonais sont fous. Produit nomade par excellence, pas besoin de baguette pour les déguster. Il s’en consomme près de 8 milliards par an au Japon. Importer l’onigiri chez nous et l’adapter à notre palais, c’est l’idée de trois expatriés, dont un ancien chef de Thierry Marx. Depuis rentrés en France, les trois associés s’installent à l’Annex* tout l’été. Rencontre croisée avec les trois fondateurs.

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Lancé en février dernier, Nanigiri a connu un démarrage fulgurant en étant commercialisé par Food Chéri : en quelques semaines, des milliers d’onigiris sont écoulés. La crise du Covid-19 étant passée par là, Food Chéri a interrompu son partenariat avec la jeune marque, qui a su rebondir en créant rapidement son site de vente en ligne en plein confinement (voir Snack 47), et surtout en se faisant une place en terrasse à l’Annex , la cantine bio et végétale du VIIe arrdt de Paris.

Faire connaître les onigiris aux Français, voilà un concept original, imaginé lors d’un dîner à Tokyo par trois expatriés fins gourmets : Stéphanie Chassagne, la fondatrice, Stéphanie Gardies, ingénieure agronome et Marvey Van Zanten, alors chef de partie salé chez Thierry Marx.

« Il se vend plus de 8 milliards d’onigiris** chaque année au Japon. Là-bas, c’est un peu leur jambon-beurre. C’est un aliment très ancien, on en a même retrouvé fossilisés dans la poche d’un samouraï, datant de 700 ans après JC » explique Stéphanie Chassagne. D’où son idée d’importer la recette et de l’adapter au goût français. Un onigiri est un triangle de riz farci, enveloppé d’une feuille d’algue. « C’est vraiment un produit nomade, qu’on peut manger, n’importe où, n’importe quand. Au Japon, souvent, il est consommé au goûter », poursuit Stéphanie Chassagne.

C’est à Marvey Van Zanten, qui travaillait alors pour Thierry Marx (il a depuis rejoint les équipes de David Sulpice, à Biarritz, mais reste proche du Top Chef) qui relève le défi de créer des recettes originales, adaptées à nos goûts occidentaux. Avocat-citron confit, thon-shiso, aubergine-miso… près de six recettes sont ainsi réalisées, sans conservateur ni additif, avec des éléments sourcés : du riz bio japonica, d’origine italienne (pour limiter l’impact carbone), des légumes bio produits dans la Sarthe, le tout fabriqué dans un atelier certifié sans gluten. Tout a été réfléchi. « L’idée est de trouver des garnitures pleine de saveurs, qui ne « mouillent » pas le riz, et ont une DLC de 4 jours. L’astuce consiste à utiliser des conservateurs naturels, comme le citron, par exemple », explique le jeune chef.

Une pièce pèse 125 g, et est composée de 100 g de riz et 25 g de garniture. Un aliment sain, à compléter d’une soupe ou d’une salade pour un déjeuner équilibré.
A commander en ligne sur Deliveroo, sur le site maison et à retrouver à la terrasse de l’Annex, tout l’été.

 

*L’Annex by apeti, 21 bis av. de Ségur, 75007 Paris.

**Source : Fédération japonaise de l’onigiri

 

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Stéphanie Chassagne, la fondatrice de Nanigiri avec Stéphanie Gardies et Marvey Van Zanten.

Un jeune chef créatif

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C'est Marvey Van Zanten, alors chef de partie salé chez Thierry Marx, qui crée les recettes de Nanigiri. C'est lors d'un dîner à Tokyo, qu'il rencontre Stéphanie Gardies, ingénieure agronome, et qu'il accepte de rejoindre l'aventure. Depuis, il a quitté Thierry Marx pour David Sulpice à Biarritz, mais est toujours associé à l'aventure.

Myriam Darmoni
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