La Semelog, fruit de l’intelligence collective

Claire Cosson
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Conseil d'administration de la Semelog

Le 1er janvier 2025, c'est déjà demain ! Et la "révolution " est vraiment en marche avec la création du centre mutualisé de lavage et de gestion de proximité qui se profile à Villeneuve-la-Garenne (92). 
 

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Cette date, qui sonne le glas des contenants de cuisson, réchauffe et service en plastique à usage unique en restauration scolaire et universitaire, Tables Communes (15 villes membres répartis sur 4 départements franciliens) et le Syrec ( Gennevilliers, Saint-Ouen, Villepinte et Villeneuve-la-Garenne) l’ont inscrite en rouge dans leur agenda. Normal. Le premier produit 45 000 repas/jour et le second 15 000. De quoi prendre au sérieux la sortie du plastique.
Depuis 2018, les directeurs respectifs des deux organisations, Frédéric Souchet et Bruno Le Saëc, y travaillent d’arrache-pied. Après la création de Recolim en 2019, dont le but était de réunir des collectivités territoriales franciliennes, des industriels et des experts, afin de conduire des expérimentations sur des contenants réemployables, ils ont initié un projet inédit dans le paysage de la restauration collective : une unité industrielle mutualisée de lavage, de stockage et de gestion logistique pour l'ensemble des contenants réemployables : la Semelog.

Une solution de traçabilité inédite

Cette société d’économie mixte locale (composée de 7 actionnaires publics et 3 privés), a tenu son AGE, le 3 avril, au Syrec (92). Situé dans la zone d’activités du Parc des Chanteraines à Villeneuve-La-Garenne (92), l’outil industriel, qui comptera 65 collaborateurs, sera opérationnel à la fin du 2ème trimestre 2025. Il sera doté à minima de deux tunnels de lavage sur-mesure avec une exigence très forte sur le séchage. Le défi ? Laver au quotidien plus de 100 000 pièces dont 40 000 contenants alimentaires (stock global de 290 000 commandé via le groupement Tremplin). L’investissement s’élève à 21,5 M€ dont 6 M€ pour les contenants, 5,5 M€ pour le matériel associé et 9,5 M€ de travaux (aménagement, process…). Autre « révolution » avec la Semelog : le projet intègre le développement d’une solution de traçabilité (avec Hub One) incluant un QR Code permettant d’identifier le contenant et son contenu.

Claire Cosson
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