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Avec Plato, la réindustrialisation en marche

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United Robotics Group

Inventé à Paris et assemblé à moins d’une heure de la capitale, le robot de service Plato est un exemple réussi de relocalisation d’une industrie jugée stratégique par l’Union européenne. 

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Relocaliser et créer de nouvelles activités industrielles sur le sol hexagonal apparait comme une nécessité économique et écologique depuis de nombreuses années. La crise du Covid-19 l’a transformé en une affaire d’indépendance et de souveraineté en dévoilant les risques, notamment sanitaires, d’une rupture dans les chaînes d’approvisionnement. Dès mars 2020, l'Union Européenne dresse une liste des secteurs prioritaires de son agenda industriel où, aux côtés de la défense et l’espace, figure la robotique. C’est précisément au même moment que le projet Plato est lancé à Paris dans les bureaux d’Aldebaran, fleuron de la robotique française déjà à l’origine de Nao, un robot humanoïde dédié à l'éducation. 

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Plato

Paris Normandie

« Nous souhaitions maîtriser la ligne de production, des premiers essais jusqu’à la livraison chez les clients » raconte Nicolas Delatre, quinze ans chez Aldebaran et aujourd’hui Product manager de Plato, premier Cobiot conçu pour aider les professionnels de la restauration et de l’hôtellerie. Grâce à une ligne NPI (New Producting Production) située dans le 15e arrondissement parisien, la start-up peut réfléchir à l’agencement des différents postes de travail, déterminer les outils utilisés, tester les assemblages et sortir les premières versions du runner 2.0. Cette ligne existe toujours. Elle permet aux équipes, qui ont rejoint en 2022 le giron du leader de la robotique européenne United Robotics Group, de travailler constamment à des améliorations du commis.

Pour la production, Aldebaran choisit Asteelflash, une société qui appartient à un acteur majeur du secteur des services de sous-traitance électronique (souvent désignés par l’acronyme anglais EMS pour Electronic manufacturing services) en Europe. Situé juste à côté de Rouen, à seulement 45 minutes de Paris, Nicolas Delatre peut s’y rendre chaque semaine avec un temps de transport minime, sans décalage horaire, pour un coût et un bilan carbone incomparables avec ceux d’un déplacement en Asie. Il est donc présent dans ce lieu stratégique où arrivent les composants du robot — ils sont fabriqués à 68 % en Europe, dont 48 % en France —, où sont produites les cartes électroniques et où, en 17 étapes principales, sont assemblés les éléments. Depuis novembre 2022, Plato est expédié en France, en Europe et aux États-Unis où l’argument made in France participe à son succès. Une conquête de la planète qui ne fait que commencer tant Aldebaran voit grand pour son petit robot !

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Invitation pour le SIRHA 2023
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