McDonald’s et Florette : 40 ans de partenariat déjà !

Un anniversaire, ça se fête, encore plus celui des 40 ans. Et oui, déjà 40 ans, que McDonald’s France s’est engagé auprès de Florette France, qui est depuis devenu son principal fournisseur de fruits et légumes. "C'est le plus vieux partenariat dans l'histoire de la restauration", annonce Eloi de la Celle, directeur des achats de McDonald's France. Les deux entreprises ont profité du Salon International de l’Agriculture pour célébrer ce partenariat « gagnant-gagnant ». Et comme ce sont les hommes qui en parlent le mieux, les différents acteurs des filières agricoles françaises se sont succédé pour raconter comment, elles avaient, depuis 1984, tissé des liens indéfectibles avec le leader de la restauration en France, et dans le monde.

On pourrait retracer l’histoire de la construction de cette filière d’approvisionnement unique dans le monde de la restauration, donner des chiffres, mais, nous préférons laisser la parole aux hommes qui construisent cette filière depuis 40 ans. Dans le contexte actuel de crise agricole, et de souffrance des agriculteurs, ces paroles positives et constructivistes font du bien à entendre. 

Rappelons cependant que tout a commencé en 1984 avec la salade iceberg, puis les pommes en 2003, avec un passage en 100 % en origine France depuis 2014 ou fin 2021 pour la « p’tite salade ». Florette France représente la coopérative française Agrial qui regroupe 265 producteurs. Elle fournit 22 000 tonnes dans 7 filières. De mai à octobre, Florette fournit 100% de produits français à McDonald’s ; 60 % le restant de l’année, soit de mai à octobre. Une histoire d’hommes (et de femmes bien sûr...), on l’a dit, car déjà à l’époque Pierre Meliet, directeur général de Florette France, mais aussi Willy Brette, actuel franchisé mais en 1984, directeur des achats et bien d’autres, étaient déjà présents. Même Eloi de la Celle, actuel directeur des achats, a participé en 2010 à rapprocher les outils industriels du bassin de production breton. Et Pierre Meliet de rappeler que « Le succès de McDonald’s France (l’enseigne orchestrait alors son retour en France) a donné de la visibilité aux agriculteurs français grâce aux volumes en jeu. Mais aussi l’exigence autour des bonnes pratiques a permis de tirer cette production agricole vers le haut ». 

Ainsi la contractualisation et les contrats en cascade permettent de mieux passer les crises. « Un contrat McDonald’s France c’est un plus. Nos éleveurs sont fiers d'en être », déclare un représentant d’Agrial. Un autre d’expliquer que « l’exigence de qualité et la rigueur de McDonald’s nous a permis de progresser ». 
Une exigence qui prenait déjà en considération le développement durable. C’est Stéphane Olivier, administrateur de la coopérative Océane et 15e génération d’agriculteur de rappeler qu’il dépose 400 millions d’insectes par an pour éviter les produits phytosanitaires. « C’est un contrat gagnant-gagnant, le reflet d’une grande confiance », explique l’homme qui livre 1 000 tonnes de tomates par an.
La conclusion revient à Bernard Guillard, nouveau président d’Agrial : « Heureusement qu’on a des clients comme vous qui nous donnent envie d’y aller. On a été assez bien payé pour être toujours là, mais pas assez pour vivre de nos rentes ».