[Top 100] À l’assaut du petit déjeuner
On le sait, le salé aide grandement à porter l’activité des quelque 30 000 boulangeries aujourd’hui. La pause déjeuner avec sa formule plat + dessert + boisson tourne à plein régime et assurerait jusqu’à 1/3 du chiffre d’affaires dans certaines boulangeries. Bravo ! Mais la concurrence est vive sur le marché de la restauration nomade (grande distribution, bars à sushi, sandwicheries…). Seule solution : se renouveler.
Avec les offres pour le petit déjeuner, les boulangers-pâtissiers ont peut-être trouvé, surtout en milieu urbain, un second moment de consommation à travailler. Ce segment de marché n’a pas et n’aura sans doute jamais la taille de celui du déjeuner (on y consomme moins de produits). Il n’empêche, il permet de redynamiser un rayon viennoiseries qui peine et il profite du boom d’un produit nouveau : le jus d’orange pressé frais et ses machines, il est vrai, difficiles à nettoyer. D’après le panéliste Nielsen, 12 % des foyers français en seraient déjà adeptes. Pas mal pour une offre assez récente.
Pour damer durablement le pion aux Starbucks ou Columbus Café, entre autres, les boulangers-pâtissiers doivent maintenant se pencher sur leurs offres de boissons chaudes.
RÉSEAU
DGF a un plan pour ses 8 M€
Début mai, DGF, procède à une augmentation de capital de 8 M€. Les principaux actionnaires historiques du réseau spécialisé boulangerie-pâtisserie y souscrivent. À commencer par le fonds d’investissement 21 Invest France qui détient près de 70 % du capital. Il est suivi par les deux autres fonds Amundi Private Equity et NCI. Les six distributeurs indépendants qui font partie du réseau DGF et détiennent une participation dans le capital ne souscrivent pas.
Source : Zepros Métiers Distributeurs RHD d'après les chiffres HT entreprises.
Olivier Bitoun