[Top 100] (1er) : Réseau Le Saint cultive la multi-proximité

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Le leader de notre Top 100 se montre plutôt optimiste pour l’année en cours. « On devrait terminer l’année à 90 % environ du chiffre d’affaires de 2019 (565 M€, ndlr) », anticipe Denis Le Saint qui codirige cet empire avec son frère Gérard. Deux explications à ces résultats encourageants. D’abord, des actions de communication dans la presse régionale et sur le terrain pour conserver le contact avec les clients. Ensuite et surtout, une typologie de clients diversifiée. « Nous sommes multi-circuits, ce qui est une vraie force », apprécie Denis Le Saint. RHD (40 % de l’activité), GMS, vendeurs sur les marchés et commerces de bouche (primeurs, poissonniers…), Le Saint est partout. Seule la vente aux particuliers ne fait pas et ne fera pas partie de ses cibles.

Une implication renforcée dans la production

Chez Le Saint, la diversification se traduit aussi dans les produits distribués. Si le groupe breton a démarré dans les fruits et légumes, il a développé ces dernières années - grâce à la croissance externe – un pôle marée qui dépasse les 120 M€ aujourd’hui. Et maintenant ?« On essaye de rentrer un peu plus dans le match sur les familles B.O.F, épicerie et surgelé », des activités plus récentes dans le groupe à l’instar des produits carnés. Comment ? Grâce au rachat de distributeurs très probablement mais aussi en installant davantage l’offre d’épicerie dans les supérettes.

Quant aux fruits et légumes, le groupe, qui en consomme de gros volumes, entend s’impliquer dans la production dans les 5 ans à venir. « Nous devons garantir nos approvisionnements », justifie le dirigeant. Ces rapprochements passeront par la prise de participations dans des exploitations, par des contrats garantissant un volume d’achat à l’exploitant ou l’aide à la sélection de variétés.