[Top 100] (98ème) Toute la Marée goûte aussi au vin

Olivier Bitoun
[Top 100] 38 - Entraigues
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Dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône, le redémarrage de la restauration est contrasté, comme partout en France. « Nos clients travaillent correctement le week-end, mais en semaine c’est très calme, surtout le midi : il n’y a plus de repas d’affaires, il y a le télétravail et les gens ont un peu peur d’aller dans les restaurants », diagnostique Florent Chatzimichalis, le directeur général de Toute la Marée. Les établissements saisonniers en bord de mer souffrent aussi faute de touristes. En revanche dans les terres, les tables de Cassis, Bandol ou Sanary sont complètes, en particulier le soir, grâce aux habitués et aux vacanciers français. Tout n’est pas noir. Pour son exercice qui s’achèvera le 30 septembre, le distributeur de produits de la mer anticipe une baisse de son chiffre d’affaires de 2 à 5 % seulement, si l’été se passe bien.

Compatibilité de la vente aux restaurants et aux particuliers

Un résultat que l’entreprise doit au fait d’être restée ouverte pendant la crise – elle a pris des clients à des concurrents qui avaient fermé - et à ses efforts de diversification. Au niveau des circuits de distribution d’abord – la restauration ne pèse que pour 30 % des ventes – et des produits ensuite. Il y a deux ans, Toute la Marée a lancé Saboros, sa filiale spécialisée dans les produits carnés et dans le vin… depuis le 6 juillet. À côté de la vente aux restaurateurs, Saboros vend aussi ses bouteilles aux particuliers, en ligne, et ses viandes dès cet automne. Aucun risque de court-circuiter ses clients, assure Florent Chatzimichalis, car Saboros ne vend qu’à la restauration. « La restauration et la vente aux particuliers ne sont pas en concurrence. Ils correspondent à des actes et des moments d’achat très différents », conclut le dirigeant.

Olivier Bitoun
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