[Top 100] Beuvain (87e) prend ses aises logistiques

Jean Charles Schamberger
62-Montreuil-sur-Mer
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En 2020, la surface dédiée à la préparation de commandes et à la réception fournisseurs sera multipliée par 3,5 dans l’entrepôt de Beuvain. L’an prochain, les 12  préparateurs du distributeur spécialiste de l’épicerie et des produits d’hygiène (21,8 M€ de chiffre d’affaires) bénéficieront d’un espace de travail de 1  400  m² et pourront accueillir 14 camions simultanément contre 5 aujourd’hui.
Dans l’entrepôt, les 400 m2 actuellement consacrés à la préparation de commandes seront affectés au stockage. Le tout sans déménagement puisque le siège social actuel et sa plateforme logistique, situés à Montreuil-sur-Mer, vont bénéficier d’extensions. « La logistique, c’est le nerf de la guerre. Ces aménagements vont nous faire gagner en efficacité, notamment pour le chargement des camions », se réjouit à l’avance Benoît Chevalier, P-DG de Beuvain.Efficacité opérationnelle mais aussi plus grande capacité à absorber des stocks. « Les grands réseaux, qui sont nos concurrents, ont pour consigne de ne pas dépasser vingt à trente jours de stock en épicerie. Chez Beuvain, nous tournons à cinquante-cinq ou soixante jours », note le patron. Un atout grâce auquel le distributeur, adhérent du réseau Gedal, est en mesure de répondre, dans l’instant, à toute commande sur son catalogue qui compte 3 500 références sur stock en épicerie et 2 500 en hygiène et emballage.

Le patron fait sa tournéeGrâce à l’augmentation de la surface de stockage, le distributeur va aussi pouvoir continuer à faire de bons coups à l’achat. « Une à deux fois par mois, un fournisseur nous appelle pour nous dire qu’il a un camion d’huile d’olive, de thon ou de fruits en conserve sur les bras et qu’il nous le cède à un prix canon si nous le prenons tout de suite », raconte Benoît Chevalier.Le patron dont l’entreprise a vu son chiffre d’affaires progresser de 9 % l’an dernier, sans croissance externe, est optimiste. « La restauration commerciale indépendante se porte bien, contrairement à ce que l’on entend. La restauration chaînée a davantage de difficultés », précise-t-il. Pour le savoir, il prend lui-même la température du marché en continuant à faire une matinée de tournée commerciale toutes les trois semaines. Olivier Bitoun
Article extrait de Zepros Métiers Distributeurs RHD 6.Pour consulter l'ensemble des articles et interviews, rejoignez le club Top 100 Distributeurs de la RHD.
Jean Charles Schamberger
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