[TOP 100] Panorama des distributeurs indépendants de la RHD
1er Back Europ France : 716 M€ de CA (inchangé/2018), 42 actionnaires pour 52 dépôts, 1700 collaborateurs dont 100 au siège, plus de 30 000 clients boulangers-pâtissiers et 400 restaurateurs, 11 100 références en catalogue dont 3650 pour la RHD, 378 fournisseurs, une flotte de 409 camions
2ème Disgroup : 380 M€ de CA (+2,7 %), 53 adhérents, 50 collaborateurs en centrale, 1 017 dans l'ensemble du réseau, 22 500 clients, 6 000 références en centrale, 350 fournisseurs en centrale, une flotte de 270 VL et 240 PL
3ème DGF : 350 M€ de CA (inchangé), 32 distributeurs en France dont 19 établissements intégrés et 13 adhérents. A l'international : 75 pays. 760 collaborateurs au total avec le réseau des indépendants affiliés dont 570 salariés, 20 000 clients, 3 000 références aux marques propres DGF et FAI (Four à Idées), 380 fournisseurs, 200 camions
4ème UNL : 336 M€ de CA (+5 %), 38 adhérents pour 42 dépôts, 810 collaborateurs dans le réseau et 10 en centrale, plus de 20 000 clients, plus de 40 000 références en centrale, 150 fournisseurs en centrale, 110 camions tous en tri-température
5ème PatisFrance-Puratos : 192 M€ de CA (+2,1 %), 5 dépôts et 2 usines, 480 salariés, 10 000 références, 900 clients, 80 camions
La boulangerie-pâtisserie s'en sort un peu mieux
Les distributeurs du secteur boulangerie-pâtisserie sont assez peu dépendants de la restauration et la grande majorité de leurs clients boulangers sont restés ouverts pendant le confinement. Consignés à domicile pendant deux mois, les Français y ont pris 3 repas par jour ce qui a impliqué une explosion des ventes de pain. Voilà pour le positif. Pour le reste, l’arrêt de l’activité des entreprises a provoqué l’effondrement des ventes de snacking dans les boulangeries le midi. Le confinement a aussi eu un effet négatif sur l’activité pâtisserie. Gourmandises souvent achetées pour offrir, gâteaux et tartes ne sont pas sortis des ateliers des boulangers pendant 2 mois !
Conclusion : les distributeurs du secteur boulangerie-pâtisserie ont vu leurs chiffres d’affaires baisser de 25 à 60 % en avril et en mai quand le recul pouvait atteindre de 60 à 95 % chez les distributeurs davantage liés aux restaurants et aux cafés.
Et maintenant ? Si l’activité a repris en juin, elle reste souvent inférieure à son niveau d’il y a un an, car le télétravail, qui perdure dans certaines entreprises, pénalise le snacking. Pour l’avenir, la question que les distributeurs se posent avec un brin d’anxiété est la suivante : le télétravail va-t-il désormais faire durablement partie de la vie des Français ?