[Top 100] Réseau Back Europ France heureux de son identité « boul-pât »
Fin juin, le sourire est de sortie chez Back Europ France. « Au 24 juin, nos ventes sont en hausse de 12 % sur juin 2019, alors que les restaurants n’ont pas tous rouvert », se réjouit Bruno Verlhac, le P-DG du premier réseau français de distributeurs pour les boulangers et les pâtissiers. En avril, les ventes du groupement accusaient une baisse de 55 % puis de 25 % en mai. « Un peu de restauration et beaucoup de « boul-pât », on est dans le bon créneau », résume le dirigeant.
Les boulangeries profitent de la première vague du déconfinement
De fait, l’activité des boulangers repart fortement dès le 4 mai. Ils se préparent pour la première phase du déconfinement au cours de laquelle ils seront quasiment les seuls, avec la GMS, à proposer une offre de déjeuner. La dynamique est toujours positive depuis que les restaurants ont eu le droit de rouvrir. Pour commencer, certains restaurants sont restés fermés. « On travaille avec 20 brasseries sur 93 clients à Paris (au 24 juin, ndlr) », calcule Bruno Verlhac. Le patron de Back Europ constate aussi un basculement vers la vente à emporter. « La vente via les grandes plateformes s’est beaucoup développée pendant la crise », note-t-il avant d’ajouter, « des enseignes de restauration assise font maintenant de la vente à emporter ».
Le dirigeant est optimiste. Le contentieux qui opposait son groupement à l’administration – elle lui reprochait d’avoir sanctuarisé des secteurs géographiques pour chacun de ses adhérents – a été soldé en mai 2019 ; Back Europ France s’acquittant d’une amende de 1,7 M€. En mai 2020 enfin, le réseau augmente sa surface grâce à l’acquisition et à l’intégration du distributeur Benassar.