La volaille, championne de la restauration
Avec un chiffre d’affaires de 140 M€ dont 60 % réalisé en snacking, Poule et Toque organise depuis 4 ans, la Coupe de France de la Volaille. Le thème de cette année, la street-food, a emballé les candidats qui ont démontré leur talent à cuisiner le poulet version nomade.
« Poule et Toque est la référence volaille pour les professionnels de la restauration. Nos produits sont pensés pour apporter du service aux chefs et sont garantis 100 % volaille française et issus d’élevage respectueux du bien-être animal ».
Anne-Lise Clavel, directrice marketing et communication de la Société Bretonne de Volaille (groupe LDC).
Corn dog, hot-dog, bao burger, galette saucisse… le thème choisi pour la Coupe de France de la Volaille, la street food, a inspiré les candidats. « C’est la 4e année consécutive que nous organisons ce concours », explique Anne-Lise Clavel, directrice marketing et communication de SBV. Avec plus de 500 références à son catalogue, SBV est devenue, avec entre autres la marque Poule et Toque mais pas que, la référence volaille pour les professionnels de la restauration, qu’elle accompagne au quotidien. Elle promeut la volaille française en consommation hors foyer. L’année dernière, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 140 M€, dont 60 % en snacking et 30 % en restauration collective. « Le chiffre d'affaires global de SBV est de 1,2 md€ dont la moitié en RHD. Nous sommes le 1er consommateur en Europe. La consommation a progressé de 10 % », poursuit Anne-Lise Clavel.
La finale du concours s’est déroulée à Paris, à l’école Le Cordon Bleu, jeudi 28 novembre. Ils étaient six finalistes à avoir été sélectionnés par le jury, présidé cette année, par Éric Guérin (La Mare aux Oiseaux, 44) et Beatriz Gonzales (Coretta, Taco Mesa). 3 candidats pro et 3 candidats étudiants. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y avait du niveau. En particulier chez les jeunes.
Si le concours a été remporté par Taran Jezequel (photo), du restaurant Matthieu de Lauzun (34) avec sa galette saucisse revisitée, le jury a eu du mal à départager les jeunes. Aussi il y a eu deux ex aequo. En effet, si le corn dog proposé par Jules Lejeune (photo), de l’école Ferrandi Paris-Campus de Rennes (35), s’est placé 3e. « Son plat avait une légère amertume et manquait d’équilibre, mais l’idée du corn dog était excellente », commente Éric Guérin. Les deux autres candidats, Daan Freijsen (photo) et Maëlys Leroy (photo) et son « hot cocotte » (un hot-dog savamment revisité), se sont classés sur la plus haute marche du podium et remportent la coupe. Daan Freijesen (photo), de l’école Ferrandi, campus de Rennes, avait proposé une recette inspirée de son enfance nomade, et était coaché par son professeur. Que de talent chez ses jeunes gens !
La jeune Maëlys a tout juste 16 ans. « Depuis deux jours ! », s’exclame-t-elle. C’est la première fois qu’elle participe à un concours. Ses coachs ? Ses parents, Jonathan et Angélique Leroy, sont les propriétaires du restaurant gastronomique Ty Brezoune à Saint-Brieuc. Restaurant qu’ils ont fermé en août pour ouvrir un… food-truck ! « Notre spécialité c’est le kouign-amann… salé », explique le couple de parents restaurateurs heureux pour leur fille Maëlys. D’ailleurs, son hot-dog était revisité avec une base de cette spécialité. C’est son papa, John, qui a coaché la jeune fille. Les concours, il connaît : il est vice-champion de France du Burger 2018, champion de Bretagne en 2022, Jeune Talent Gault Millau, Bib gourmand… Et il compte bien remettre son titre en jeu cette année lors de la 10e Coupe de France de Burger !
Volaille française, un logo garant de la provenance
Depuis mars 2024, un décret sanctionne le non-affichage de l’origine des produits, qu’ils soient crus ou cuits. Depuis 2008, la Volaille Française est identifiée par un logo créé par l’Association de Promotion de la Volaille Française, (l’APVF). Son objectif est de valoriser la volaille origine France. Elle s’engage à ce que tout le processus de production (de la ponte de l’œuf à la transformation de la volaille en passant par l’élevage et l’abattoir) soit effectué en France. Le pays compte 14 000 élevages. Pour se doter du logo, il suffit d’une simple démarche d’adhésion. L’association est très rigoureuse sur la sécurité sanitaire et le suivi vétérinaire. La France étant le pays le plus exigeant, notamment sur la « démédication » - 80 % d’usage d’antibiotiques par rapport aux autres pays producteurs. Surtout, l’association encourage et incite les restaurateurs à utiliser de la volaille française et à être transparents vis-à-vis de leurs clients sur la provenance de la viande servie.
Les chiffres-clés
- 958 M€, c’est le chiffre d’affaires des fast-foods spécialisés dans le poulet
- + 149 M€, c’est la progression du CA des chaînes spécialisées en un an
- 35 % c’est la part prise par la volaille en RHD. En progression de 10 % en 1 an !
- 79 % des Français s’attendent à trouver de la volaille à la carte d’un restaurant
- 86 % souhaitent consommer de la volaille française
Ça smashe pour Poule et Toque
Présent au Sirha, Poule et Toque (SBV) présentera un nouveau produit qui correspond parfaitement à l’air du temps : un steak haché 100 % poulet façon smash. Ce steak est élaboré avec de la viande de cuisse de poulet, né, élevé et préparé en France. Cette innovation sera disponible en avril prochain afin d’accompagner les chefs dans la création de recettes correspondant aux attentes de leur client. En effet, 1 restaurant sur 4 propose au moins un burger à leur carte.
A retrouver au Sirha, Hall 1 - Stand 1.1