Biomega Restauration lutte contre le gaspillage alimentaire avec Gachi’pain

Claire Cosson
SRC SANTE
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Spécialiste de la restauration collective en milieu sanitaire et médico-social, Biomega Restauration a décidé de sensibiliser ses convives pour les rendre acteur de la lutte contre le gaspillage alimentaire. C’est ainsi que la filiale de Biomega Services met en place le dispositif « Gachi’pain » sur les sites dont elle a la charge, selon un système de roulement. L’entreprise, particulièrement sensible à la notion de responsabilité sociale des entreprises (RSE), va également plus loin en partenariat avec certains de ces clients : comme la clinique Mutualiste Jean Léon de La Grande-Motte.
Gachi’pain vise à mettre en lumière la quantité de pain gaspillée sur une période donnée. Dans la colonne de gauche du meuble, la quantité de pain collectée sur une première période sert de référent visuel. Sur une seconde période équivalente, le pain gaspillé est placé dans la colonne de droite. Ainsi, les convives et le personnel hôtelier mesurent d’un coup d’œil les progrès réalisés en mettant en place des actions simples : ne prendre du pain que si nécessaire, le servir que si les convives le désirent ! « Gachi’pain est un dispositif simple mais concret qui permet de rendre les équipes et les convives acteurs de la lutte contre le gaspillage alimentaire », précise Loïck Besombes, directeur des opérations. « Car plus que des mots et des grands discours, cette lutte nécessite des actions concrètes mises en place sur nos sites. » A noter que dans la perspective de s’engager dans une démarche globale, le pain placé dans le Gachi’pain est offert à un centre hippique des alentours.
Campagne de pesée, assiette témoin...Sur certains sites, Biomega Restauration va plus loin dans sa démarche, en partenariat avec ses clients. Par exemple à La Grande-Motte, avec la Clinique Mutualiste Jean Léon, sur laquelle des solutions ont été mises en place pour comprendre et réduire le gaspillage alimentaire : une campagne de pesée permettant de constater la quantité de produits non-consommés, la mise en place d’assiettes témoins pour adapter les portions en fonction de l’appétit de chaque convive, de leurs besoins nutritionnels, en donnant la possibilité de se resservir. Enfin, un suivi quotidien des plats qui plaisent et de ceux qui plaisent moins, afin d’adapter les menus aux goûts des patients, tout en respectant l’équilibre diététique nécessaire.
Claire Cosson
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