Coravin plus près des pros

La société américaine propose ses solutions afin de permettre aux professionnels de la restauration de réduire de 100 % leurs déchets sur chaque bouteille ouverte, d’augmenter de 20 % leurs ventes de vin au verre et d’accroître leurs marges. « Nous n’avions encore jamais lancé de produits spécifiques pour les restaurants. Il était temps ! Nous adressons trois réponses à leurs attentes, dont la plus importante réside dans des capsules avec plus de gaz (argon) pour un prix moins élevé », explique Greg Lambrecht, président fondateur de Coravin.

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De fait, les nouvelles capsules de 27 ml, plus courtes, contiennent 30 % de gaz en plus et permettent de servir 20 verres de vin au lieu de 15. Avec l’un des nouveaux modèles, cette capacité est portée à 25 verres, voire plus. Coravin a ainsi dû acheter de nombreuses capsules à son fournisseur autrichien pour en faire baisser le coût. Autres réponses apportées aux pros par Greg Lambrecht et son équipe : une plus grande facilité et une rapidité accentuée pour la vente de vin au verre. Par rapport au modèle Coravin d’origine (lancé en 2013, et, en France, en 2014), le système a été considérablement amélioré et simplifié afin de remplir un verre en quelques secondes. D’où le lancement, ces jours-ci, de deux kits pour les pros, avec des boîtes de recharges de capsules à un prix accessible. D’une part, Coravin Pro Select Kit, offrant une « utilisation ultra rapide, facile et intuitive », fourni avec 6 bouchons stoppeurs, 12 capsules d’argon et un socle au prix de 216,67 € HT. Avec ce système, on débouche une bouteille de vin et on ajoute un bouchon stoppeur. Ce n’est plus ici une aiguille mais un simple tube métallique assez large qui s’insère dans le bouchon stoppeur. Il suffit alors d’appuyer une seule fois sur un petit bouton pressoir pour servir un verre de vin en quelques secondes. Le vin se préserve de manière optimale 4 semaines en refermant le bouchon stoppeur.

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D’autre part, Coravin Pro Reserve Kit, qui permet aux restaurateurs de servir 20 verres de vin au lieu de 15 avec les anciens modèles. Il suffit de poser le Coravin sur le col de la bouteille puis d’appuyer une fois brièvement sur la détente afin de libérer une première pression d’argon. On enfonce alors l’aiguille au maximum dans le bouchon de liège ou le bouchon à vis Coravin prévu à cet effet. On incline le Coravin de manière à placer le bec verseur au-dessus du verre et on appuie brièvement sur la détente du Coravin avant de relâcher. Le kit est fourni avec 6 bouchons à vis, 12 capsules d’argon et un socle au prix de 308,33 € HT.

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Les modèles sont commercialisés dans de nombreux circuits ainsi que l’explique Louis de Demandolx, directeur des ventes Europe de Coravin. « Par exemple, nous sommes distribués chez Papilles Pupilles à Paris. Nous travaillons également avec Distriboissons, notre système Coravin et nos capsules sont aussi disponibles chez Metro. Et nous avons de nombreux agents commerciaux qui couvrent localement les marchés : à Bordeaux chez Vins du monde, à Lyon chez Vignerons de nature. Nous essayons d’être le plus près possible des restaurants ».

En 2018 et 2019, la part du marché professionnel de Coravin en France (son 2e ou 3e marché international, au coude à coude avec le Royaume-Uni) s’élevait respectivement à 46 % et à 39 % compte tenu du développement (à double chiffres) du marché grand public ! La pandémie l’a fait retomber à 20 % en 2020. La marque Coravin est officiellement présente dans environ 300 restaurants en France. Un chiffre que Greg Lambrecht aimerait doubler. « Nous avons été très chanceux lors des 6 dernières années dans notre expansion en Europe, à la fois sur le marché grand public et sur celui des restaurants. Désormais, alors que nous commençons à voir apparaître la fin de l’épidémie, nous souhaitons leur renvoyer l’ascenseur en les aidant à retrouver leur business. C’est notre objectif, et ce, partout dans le monde », ajoute-t-il.
Prochaine étape ? Un modèle pour les bouteilles de vins effervescents. Un chantier en réflexion chez Coravin depuis plusieurs années. « C’est un challenge technique, mais gardez les yeux ouverts ! », avertit en souriant Greg Lambrecht.