[Top 100] Réseau Ribé optimise ses livraisons
Avec cette opération, l’intention est aussi de se positionner sur un produit animal de plus en plus demandé par les restaurations commerciale et collective afin de remplacer le poisson et le bœuf devenus trop chers. Lire Zepros Distributeurs RHD n°15.
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25e - C’est un scoop ! Le 1er août, le Réseau Ribé sera le nouveau propriétaire d’un grossiste en volaille implanté en Picardie comme lui. L’entreprise dont le nom n’est pas communiqué (à l’heure où nous écrivons ces lignes) réalise 10 M€ de CA et emploie 20 salariés. Spécialiste des fruits et légumes et de la marée, Réseau Ribé cherche d’abord avec ce rachat « à consolider ses flux logistiques auprès de ses clients de la RHD », comme l’explique Jérôme Lavaire, le président du directoire. Grâce à la volaille, Réseau Ribé souhaite augmenter la valeur moyenne livrée à chacun de ses clients, comme cela se fait couramment aussi avec l’ajout de produits de la mer ; une optimisation nécessaire compte tenu du renchérissement du coût du transport. L’objectif a du sens sachant que Réseau Ribé et sa nouvelle filiale comptent « 80 % de clients communs environ », évalue le dirigeant.
Avec cette opération, l’intention est aussi de se positionner sur un produit animal de plus en plus demandé par les restaurations commerciale et collective afin de remplacer le poisson et le bœuf devenus trop chers. Et ce, même si la volaille connaît un problème d’approvisionnement cette année, suite à l’abattage de 16 M de têtes dans l’ouest de la France pour raisons sanitaires.
Réseau Ribé ne perd pas non plus de vue son marché principal. Le 1er mars, le groupe rachète Sodiprim, un petit distributeur de fruits et légumes. Adhérente au groupement Vivalya comme sa nouvelle maison mère, cette PME (5 M€ de CA) implantée à Lisieux (Calvados) était à vendre. « L’entreprise devait faire face à plusieurs investissements importants - informatique, certifications ISO et Ecocert, renouvellement de camions - pour lesquels elle ne disposait pas des moyens humains et financiers suffisants », explique Jérôme Lavaire. Façon de dire, entre les lignes, que les petits distributeurs régionaux indépendants vont se faire de plus en plus rares.