Image
ZAB
Image
ZAC
Image
pavé tok

Le Min Nantes Métropole fête ses 5 ans en bonne forme

Thierry Goussin
Image
Provinces Bio - Min Nantes Metropole

Afin de maîtriser ses coûts, le Min va intégrer en 2025 le groupement d'achat en commun d'énergie piloté par la métropole. 

Partager sur

Le Min Nantes Métropole s'est ouvert au grand public le dimanche 2 juin pour la Fête du Local. L'occasion de revenir sur ses cinq premières années dans ses nouveaux locaux à Rezé (44). C'est en effet en avril 2019 que le marché, second Min de France, avait quitté son implantation nantaise historique. Un vrai défi puisque c'était la première fois en France qu'un marché d’intérêt national était déménagé dans son intégralité. La dimension collective de ce transfert a permis sa réussite, pour un investissement conséquent de 130 M€. Cinq ans plus tard, après avoir traversé la crise Covid, la guerre en Ukraine et la crise énergétique, l'inflation, le marché nantais « est en pleine forme », estime Fabrice Roussel, premier vice-président de Nantes Métropole en charge de l'économie. « A chaque fois, le Min a su réinventer son modèle, à la fois grâce à la mobilisation des professionnels présents sur le site, mais aussi dans une logique d'engagement collectif, à l'échelle du territoire », ajoute-t-il. 

Groupement d'achat en commun d'énergie

Avec 140 entreprises présentes sur ses 20 hectares, dont 40 producteurs locaux, le Min Nantes Métropole affiche un taux d'occupation de 97 %. Son CA annuel est de 428 M€ pour 200 000 tonnes de produits commercialisés. Face à la crise énergétique, il a pu bénéficier de son équipement initial de 31 000 m² de panneaux photovoltaïques, dont 2 800 m² dédiés à l'autoconsommation, qui couvrent 12,8 % de ses besoins. Afin de maîtriser ses coûts, le Min va intégrer en 2025 le groupement d'achat en commun d'énergie piloté par la métropole. Le marché avait également affiché à son ouverture un objectif ambitieux d'un taux de valorisation de ses déchets de 80 % en trois ans.  Atteint dès 2019, ce taux s'établit aujourd'hui à 92 % grâce à la mobilisation des grossistes, commerçants ambulants et producteurs / vendeurs, qui trient leurs déchets en treize flux.
 

Thierry Goussin
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire