[Spécial RSE] Les distributeurs foodservice à l'heure des bilans

Les voyants sont au vert

En matière de RSE, l’heure est souvent au temps long. Celui des engagements, des feuilles de route, des stratégies écoresponsables… et des bilans. Pour les distributeurs foodservice, maillons essentiels d’une chaîne alimentaire en pleine mutation, dresser un rapport d’étape n’est plus un exercice accessoire : c’est une preuve d’engagements tenus, de transparence et d’accompagnement. 

Cette année encore, ils sont nombreux à faire état de leurs avancées : calculs d’empreinte carbone, obtention et généralisation de labels, atteinte – parfois anticipée – d’objectifs fi xés plusieurs années auparavant. Derrière les chiffres, ce sont des actions concrètes : logistique optimisée, réduction des emballages, partenariats locaux, montée en puissance du végétal ou bien lutte contre le gaspillage. La transition alimentaire ne se raconte plus seulement, elle se mesure. 

Ces bilans, parfois imposés, indiquent une trajectoire. Ils prouvent qu’au-delà du discours, les distributeurs prennent leur part. Et ils montrent que la transformation durable peut aussi être une dynamique positive, porteuse de sens et d’innovation. Dans un secteur où les attentes sociétales sont toujours plus fortes, sous la triple pression du réglementaire, de l’amont et de l’aval, il ne s’agit plus uniquement de s’adapter, mais de devancer. Rapports et bilans sont là pour rappeler que le futur ne se décrète pas : il se construit, étape par étape, chiffres à l’appui. 

Reste que si les fédérations et les grandes entreprises tirent le mouvement les TPE et PME se montrent, en revanche, plus timides. Elles initient pourtant de nombreuses choses, développent diverses actions et bougent aussi les lignes. Elles auraient sans doute beaucoup à gagner en le faisant davantage savoir.