Top 100 : « L’impérieuse nécessité de maintenir l’excellence opérationnelle »

Yves Braun : L’ADN est, et restera, le local. Avoir 73 entreprises qui nous permettent de couvrir tout le territoire et que nos clients soient en moyenne à 40 km de nos dépôts. Ce sont aussi toutes les actions menées auprès de nos producteurs, des associations, des collectivités locales, de la restauration collective et commerciale…

O.F.-F. : Nous nous sommes engagés sur nos projets RSE une partie de l’année. Nous avons été lauréats de l’Ademe France 2024 pour déployer la méthode Act Pas à Pas. Il y a une véritable valorisation de toutes les actions RSE déjà en place chez nos adhérents. La question est de structurer les actions au national tout en gardant cette identité et leurs actions locales. Nous avons créé le Bureau d’Achat Marée en juin 2024 et beaucoup préparé l’année 2025 qui marque les dix ans du réseau. Nous avons aussi adhéré en janvier 2024 à l’association Conseil National pour la Résilience Alimentaire et lancé une nouvelle version de notre plateforme lavieadugout.fr plus axée métier, c’est un outil interne et au service de nos clients qui facilite les échanges et le partage de données entre nos clients et nos adhérents.

O.F.-F. : Je suis monté à bord du projet Vivalya car il y a un côté très moderne dans la proposition de double direction générale. Cela n’existe pas, ou pas assez, dans le monde de l’entreprise. C’est parier sur une collaboration de deux experts avec leurs visions respectives et une même énergie. Après quelques mois, je peux dire que nous formons avec Yves Braun un excellent duo. L’idée est de compléter nos expertises : lui pour la partie très opérationnelle-commerce qu’il maîtrise parfaitement et, pour ma part, le volet plus institutionnel-animation du réseau-dispositif RSE ACT Pas à Pas.

Y.B. : Ils nous demandent d’être performants en termes de tarifs et de livrer un maximum de produits locaux et de produits français. C’est tout l’enjeu des partenariats que nous nouons avec nos producteurs pour leur garantir une juste rémunération et assurer au client un prix d’achat qu’ils estiment juste là aussi, face à la présence des produits d’importation. C’est notamment grâce à ces partenariats que nous pouvons trouver cet équilibre délicat et fournir un grand nombre de produits français.

O.F.-F. : C’est à la fois un outil commercial et un outil de communication. Il est bien accueilli et continue d’évoluer au gré des avancées technologiques. Nous avons plus de 5 000 utilisateurs, 70 000 connexions à l’année, plus de 1 800 producteurs de fruits et légumes répertoriés. L’objectif est demain d’y intégrer encore plus de données et d’indicateurs en lien avec les thématiques environnementales et sociétales.

O.F.-F. : Le projet RSE sera bien sûr un projet important. Nous avons aussi signé la charte des relations fournisseurs et des achats responsables en juin lors du salon Restau’Co. Nous allons renforcer des liens avec les producteurs, continuer à accompagner nos clients et nos fournisseurs car nous sommes le lien entre tous. Nous avons l’impérieuse nécessité de maintenir l’excellence opé rationnelle car notre métier c’est tous les jours 24 h/24. Voilà le challenge de 2025 et des années à venir. Nous ne serons pas trop de deux pour porter ces projets.