La Côte et l’Arête en reconquête

, mis à jour le 06/10/2025 à 20h14
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La Côte et l'Arête

Six ouvertures déjà programmées en 2026 et un rythme qui s'annonce soutenu les années suivantes. L'enseigne de brasseries lancée en 2009 par les Toulousains Yvan et Benoît Chambon retrouve une belle dynamique après une période post-covid qui l'avait ralentie. Le duo d'entrepreneurs se dote également d'un nouveau siège et muscle son activité de grossiste en viande.

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Terminées les années de mer calme après la tempête Covid, La Côte et l’Arête sort à nouveau la grand-voile. « Nous sentons une belle dynamique s’installer. Les candidats à la franchise reviennent nous voir en nombre, nous avons gagné en notoriété et nos chiffres, comme nos solides fonctions support, rassurent », avance Benoît Chambon qui a fondé ce concept de brasseries conviviales il y a 16 ans avec son frère jumeau Ivan.

Les fondamentaux restent inchangés : de la restauration traditionnelle avec 100 % de produits frais, une cuisine maison, du service à table uniquement et une politique centrée sur l’expérience comme la satisfaction client. Le réseau affiche 22 restaurants, 9 en propre et 13 en franchise, un chiffre d’affaires de 40 M€ et 270 collaborateurs. Six ouvertures sont déjà programmées pour 2026. Un rythme qui devrait se poursuivre les années suivantes. 

En outre, l’entreprise investit cette année 4 M€ dans la construction d’un nouveau siège à Balma (31). Ce dernier abritera La Côte et l’Arête mais aussi La Pyrénéenne des Viandes que le duo d’entrepreneurs toulousains vient de racheter dans sa totalité. Il y a 10 ans Benoît et Ivan Chambon avaient acquis la moitié de la société et ajouté une corde à leur arc : celle de grossiste en viande. Le site de Balma comprendra un atelier de découpe, de désosse et de négoce. La Pyrénéenne des Viandes fournit La Côte et l’Arête (75 % de son CA) mais aussi d’autres restaurants et des boucheries. « C’est une activité que nous allons développer car la viande est aujourd’hui une de nos forces », annonce Benoît Chambon. 

Si aujourd’hui les restaurants d’environ 400 m2 sont situés en majorité en périphérie d’agglomérations de 100 000 habitants et nécessitent 1,3 M€ d’investissement pour 2,2 M€ de CA en moyenne, la marque travaille à baisser cette enveloppe. Le but serait de pouvoir s’adapter à des aires urbaines plus modestes de 50-70 000 âmes. La Côte et l’Arête ambitionne de grimper à 50 restaurants d’ici 5 ans.

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Chloé Labiche, rédactrice au sein de Zepros Resto et Zepros Distributeurs RHD. Rubriques Indépendants, Chaînes et Groupes, Distributeurs Foodservice, Actus Métiers, Fournisseurs.
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