[Top 100] « Le meilleur rapport qualité-prix reste une demande forte des restaurateurs »

Notre exercice 2022-2023, clôturé fin septembre, est une bonne année pour toutes nos branches et sur tous nos segments d’activité. Nous continuons de nous développer, avec une croissance de 17 % pour atteindre un chiffre d’affaires global de 5,3 M€. 
 

La restauration collective a bien rebondi sous l’influence de plusieurs effets. Tout d’abord, la restauration d’entreprise retrouve des couleurs du fait de la limitation du télétravail dans certaines entreprises, et du regain d’intérêt des salariés pour le coût souvent plus économique des repas à la cantine. Par ailleurs, nous avons consolidé nos positions, chez nos clients existants et en remportant un certain nombre de nouveaux marchés publics. La restauration commerciale a bien progressé aussi. En revanche, le marché est plus difficile sur le segment de la boulangerie-pâtisserie.

En effet. C’était une initiative de l’entreprise DGF que nous avons acquise il y a trois ans. Notre métier étant du B to B, nous avons souhaité recentrer nos efforts et sommes désormais partenaires de la Coupe du monde de pâtisserie dont la finale se déroulera lors du prochain Sirha Lyon, en janvier 2025. 
 

C’est un partenariat d’image qui nous permet d’asseoir notre expertise et notre légitimité en restauration premium en nous associant à une émission de télévision de référence dont tous les produits et ingrédients sont issus de nos gammes. Nos équipes en sont fières.
 

Nous avons vendu notre filiale suisse ce qui est un événement important pour nous.
Par ailleurs, et en cohérence avec notre stratégie de Branches Expertes, soit sur des familles de produits, soit sur des segments de clientèle, nous avons imaginé et décliné des signatures propres à chacune de nos branches pour affirmer leur identité de marque.
 

C’est toujours un challenge de trouver des collaborateurs qualifiés et engagés dans certains métiers clefs. Ce qui est plus récent, c’est la difficulté à recruter et garder des préparateurs de commande, en particulier dans les grandes villes.
 

Nous avons étudié cette question mais, à date, cela ne fonctionne pas. L’investissement est beaucoup trop onéreux pour être rentable. 
 

Des produits économiques qui peuvent les accompagner dans leur rentabilité mais également des « produits service » qui permettent de pallier le manque de main-d’œuvre. La demande de produits locaux/régionaux reste aussi très présente.
 

Elles se sont élargies sous l’effet des attentes des clients, et de l’intégration des innovations de nos fournisseurs. En raison de la nature de notre organisation, nous offrons au marché beaucoup plus de références que les généralistes, et sommes capables de mieux les porter chez nos clients.

Nous sommes revenus à un niveau de défaillances supérieur à 2019. Chose nouvelle, une fragilité chez certains gros clients avec des montants en jeu plus importants. Tout cela nécessite une vigilance accrue, et une connaissance « intime » de nos clients. 
 

Nous avons 2 actualités spécifiques. D’une part, à la suite d’une acquisition que nous venons de faire en Espagne, nous franchissons un cap et nous allons structurer notre branche Pomona Iberia. D’autre part, nous fêtons cette année les quinze ans de Saveurs d’Antoine. Nous allons donc organiser des événements pour les équipes et les clients.

Partout ! Les relais de croissance sont sur le grand marché de la consommation alimentaire hors domicile, lequel est en perpétuelle évolution. À nous de nous adapter et de suivre ses mouvements. Pas facile de dire ce que sera le marché dans cinq ou dix ans.
 

Nous y sommes toujours ouverts si cela donne du sens et apporte quelque chose. Fusionner des entreprises est un gros travail, il faut donc que le jeu en vaille la chandelle.