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[Top 100] L’Udinap poursuit l’élargissement de sa base

Jean-Charles Schamberger
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Thierry Drecq

Thierry Drecq, président de l’Union des distributeurs non alimentaires professionnels (Udinap), dresse le bilan de cette organisation créée il y a deux ans.

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« Tout va fort bien dans notre petit écosystème ! Le nombre d’adhérents croît. Nous n’avons pas connu d’incident majeur dans nos économies. Et puis les liens avec la CGF sont bons et renforcés depuis mon élection à son bureau exécutif », résume Thierry Drecq, président de l’Union des distributeurs non alimentaires professionnels (Udinap), au lendemain de son assemblée générale qui s’est tenue le 27 juin. 
Fondée il y a deux ans, à l’initiative d’ECF, Enodis et Matfer Bourgeat, l’Udinap regroupe des acteurs d’horizons divers (petit matériel, équipement de grandes cuisines, produits et solutions d’hygiène-entretien, mobilier, textile, etc.) qui s’adressent au secteur des cafés, hôtels, restaurants. Parmi les adhérents de l’Udinap figurent des entreprises telles que Metro, Bragard, Gilac, Deglon, Rak Porcelaine, Roller Grill, Sanipousse…

L’Udinap regroupe aujourd’hui 47 adhérents contre 41 l’an dernier, mais cela reste encore loin de ce qu’elle pourrait rassembler, en raison, semble-t-il, d’une forte culture d’indépendance qui prévaut chez les distributeurs non alimentaires. Pour convaincre, l’organisation rappelle tout ce qu’elle peut fournir : informations, aide, rencontres de confrères lors d’assemblée et d’événements professionnels dans un contexte différent. « C’est un travail de longue haleine ! », répète Thierry Drecq qui va régulièrement à la rencontre des entreprises du secteur tout en reconnaissant que l’adhésion à une nouvelle organisation professionnelle puisse ne pas être évidente pour certaines d’entre elles qui se sentent déjà protégées par leur syndicat, tels ceux de la métallurgie ou de la plasturgie. « Ce qui fait notre particularité, c’est que nous sommes un syndicat de filière. Ce qui nous rassemble, c’est d’avoir pour clients les restaurateurs. Et lorsque l’on affronte des crises comme celle du Covid, ce ne sont pas les syndicats de la plasturgie ou de la métallurgie qui peuvent intervenir aussi fortement que les grossistes, par exemple », explique-t-il.

Lors de cette assemblée générale, Patrice Mora a été renouvelé au poste de trésorier. Les chantiers de l’union, quant à eux, restent ceux du quotidien : recrutement, élargissement de la base, renforcement des informations et du soutien qu’elle peut apporter à ses membres via les outils de la CGF dont son nouveau site internet « tout à fait remarquable ». 
 

Jean-Charles Schamberger
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