
La pintade redécolle

La petite volaille atypique revient à la carte des restaurants, dont la part dans la consommation nationale a fait un bond de 10 points en un an.
La pintade a besoin de hauteur pour se sentir en sécurité. Sa filière aussi. En 2024, la consommation globale du pays est en progression de 12 %. Notamment en restauration hors domicile avec des ventes en hausse de 9 points par rapport à 2023, soit 35 % (contre 47 % pour les achats des ménages et 18 % pour l’export). Si l’on observe uniquement le marché intérieur, la RHD représente 43 % des ventes, soit une hausse de 10 points en seulement 1 an. « Nous sommes encore loin des chiffres de 2019 », relativise toutefois Mikael Kervella, membre du Comité interprofessionnel de la pintade (CIP).
Pas question donc de relâcher les efforts dans le puissant plan d’information destiné à valoriser et promouvoir le travail d’une filière largement auto-suffisante (à plus de 120 %) et qui représente 77 % de la production mondiale. Le CIP, présidé par Jean-Louis Zwick, est par exemple engagé dans un 2e programme européen de promotion et entretient un partenariat avec Zepros. Il rappelle entre autres que cette volaille se prête à toutes les gastronomies. Un bel exemple en a été donné le 27 mars avec la finale de la 2e édition du Trophée Pintade des jeunes talents qui se déroulait à l’école Ferrandi Paris, et dont le thème portait sur les cuisines du monde. Parmi 4 finalistes, c’est Alyx Whyte, qui a remporté la compétition avec son plat de Suprême de pintade dans l’esprit du Yakitori.



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