L’Adepale et la CPME s’allient pour former la CPME agroalimentaire
L’Association des Entreprises de Produits Alimentaires Elaborés (Adepale) s’est rapprochée de la CPME pour créer la CPME agroalimentaire, qui se veut « être le nouveau porte-parole des entreprises françaises de l’alimentaire », déclare Jérôme Foucault, président de l’Adepale.
Cette dernière représente 260 entreprises françaises, 400 sites de productions et 50 000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 15 Md€ en 2019.
Elle regroupe les produits en conserve, surgelés, déshydratés, le traiteur frais, les fruits et légumes frais et secs, prêts à l’emploi, le riz.
La CPME agroalimentaire a été rejointe par les Brasseurs de France, la Fédération des vins et spiritueux et la Fédération des entreprises de la boulangerie-pâtisserie.
« Nous serons ainsi mieux représentés, sans être assimilés à des entreprises internationales. Notre ADN est différent, 99,5 % de nos adhérents sont des transformateurs en France », explique Jérôme Foucault. L’Adepale a en effet quitté l’Ania en juillet.
Des chiffres contrastés
L’Adepale a profité de la visioconférence qui était organisée pour présenter le bilan des neufs premiers mois de l’année. Un bilan contrasté où l’on voit les ventes de saumon fumé ou de conserves de légumes s’envoler : +10,7 % et 8 %. Tandis que les ventes pour le snacking frais chutent de -15 % et celles de la restauration hors domicile, de -27,2 %.
Des mesures d’urgence
L’Adepale réclame des mesures d’urgence pour faire face à la situation :
- Une exonération des charges patronales à proportion de la perte d’activité liée à la fermeture de la restauration ;
- Pour les entreprises dépendantes de la RHD une prise en charge de l’activité partielle dans des conditions similaires ;
- Une exonération fiscale de 100 % des dons alimentaires aux organisations caritatives effectuées par les entreprises qui se retrouvent avec des invendus du fait de la fermeture des cafés, hôtels et restaurants