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Louise fond pour le premium

Chloé Labiche
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La saison des glaces est lancée. Pour preuve, Louise, le concept de glaces de la Compagnie des Desserts a inauguré mi-avril ses deux kiosques parisiens du Jardin des Plantes.

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L’occasion pour la marque d’asseoir le repositionnement premium effectué l’année dernière mettant en avant le fait-maison, le goût et l’ancrage régional des produits. Pas de chantilly ou de toppings, pourtant très en vogue, Louise entend sublimer les saveurs brutes avec notamment ses sorbets haute expression qui comportent entre 50 et 60 % de fruits. Pour ce qui est des crèmes glacées, elles sont réalisées avec du lait frais de la ferme Marguerite au pied des Pyrénées. Le tout sans colorant ni arôme et avec une teneur réduite en sucre. Boissons chaudes et froides, crêpes et madeleines viennent en renfort des glaces. Les boutiques en dur proposent aussi pâtisseries et coupes glacées. Pour ce qui est des 38 saveurs disponibles, elles mettent en valeur les produits du terroir à l’image du melon charentais, de la violette de Toulouse ou du canelé bordelais et les ingrédients de qualité comme la vanille bourbon ou la pistache de Sicile. La nouvelle charte graphique s’inspire de cette identité française avec les couleurs bleu-blanc-rouge revisitées de façon très graphique et contemporaine pour habiller les kiosques ou les boutiques.

« Du gagnant-gagnant »

« L’objectif est d’offrir une offre complète avec le produit, la marque et le concept », explique Stéphany Fressart, directrice de la communication de La Compagnie des Desserts. Une dizaine de points de vente, deux en propre et le reste en concessions, constituent le réseau. Tous basculent à leur rythme vers cette nouvelle identité. Pour ce qui est du développement, Louise poursuit son rythme calme et assuré. « La glace est une activité saisonnière, beaucoup de points de vente ouvrent et ferment. Nous voulons du gagnant-gagnant. Si on s’installe c’est que cela permet de faire les choses correctement », confie Stéphany Fressart. Louise privilégie donc les sites touristiques pour les emplacements. Deux autres unités devraient voir le jour en succursales d’ici 2020 et trois projets sont actuellement en cours en concessions. Avec un ticket moyen de 5,70 €, les boutiques Louise réalisent un chiffre d’affaires moyen de 200 000€ en saison.

Chloé Labiche
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