Rencontre :Marc Maumont (SDV), le Mexique en héritage

Chercheur de tendance !

Dénicher les nouveautés et les tendances de demain, c’est l’ADN de SDV. Dans l’entreprise, tout le monde voyage et ramène des produits du monde entier. « Chez SDV, on ne vend pas que des produits, nous conseillons et sommes prescripteurs », poursuit Marc Maumont. A l’image du potato bun, utilisé pour les smashed burgers, qui émergeaient très fortement avant le confinement.

« Les distributeurs sont les oubliés de la crise »

Mais ça c’était avant, car 2020 n’a pas épargné l’entreprise. Comme de nombreux distributeurs, SDV souffre énormément de la fermeture des restaurants et annonce une perte de chiffre d’affaires de 40 %. « Les professionnels se sont rabattus sur les basiques, les lancements de carte ont été suspendus », déplore le distributeur. Les commandes se font plus petites aussi et sont acceptées, une manière comme une autre de soutenir le secteur. Tout comme les facilités de paiement. En revanche, les fournisseurs sont payés à échéance car il faudra les retrouver quand l’activité reprendra. Et tout le monde est traité à la même enseigne, l’indépendant comme le premier groupe de restauration de France.

Enfin Marc Maumont pousse un terrible cri d’alerte au nom des distributeurs, qui sont les oubliés des aides. « Je veux me battre. Nous avons plus de 50 employés, nous sommes restés ouverts. Ce n’est pas normal. Nous essayons d’être solidaire de la chaîne, des clients aux fournisseurs, nous sommes les grands oubliés de cette crise sanitaire ».