Cocoricains : lettres de noblesse pour la cuisine US

Chloé Labiche
Image
Cocoricains

La cuisine nord-américaine, certes ultra populaire en France, demeure cantonnée à quelques recettes iconiques et aux registres bien balisés de la restauration rapide ou du diner fifties. Un paysage que Chris Geraghty et Grégoire Pouletty, deux amis d’enfance franco-américains fraîchement reconvertis à la restauration, entendent bousculer avec Cocoricains. 

Partager sur

Mettre à l’honneur une cuisine US familiale et conviviale avec service à table, telle est la vocation de Cocoricains fondé par Chris Geraghty et Grégoire Pouletty. Cet établissement de 100 m2 et de 50 couverts a ouvert à Paris cet été. « Nous proposons les plats de notre enfance dans une ambiance à mi-chemin entre le bistrot français et le diner mais pensé de façon très personnelle avec des objets nous appartenant ou que nous avons chinés », résume Chris Geraghty. 

Battes et casquettes de baseball voisinent ainsi avec banquettes en cuir, menuiseries et vaste comptoir très parisiens. La carte suit le mouvement avec une recette phare : le fried chicken. Ici le poulet est mariné 24h dans du lait ribot, la panure est réalisée à base de farine et de fécule de pomme de terre, la viande est cuite au four à basse température (à 63°) avant d’être frite minute. « Le poulet est fermier et normand, nous le recevons entier et le travaillons dans son intégralité. Nous réalisons ainsi des meatballs, de l’effiloché, des ailes marinées, des pilons panés ou encore du bouillon », détaille le dirigeant. 

Peanut soup et vin nature

Des recettes typiquement américaines comme le corn bread, la peanut soup ou la salade césar sont aussi au menu avec quelques touches fusion comme le cheesecake flambé au Grand Marnier ou le Banana Bread Tatin. Une formule déjeuner est proposée à 17,50 €, le soir le ticket moyen s’élève à 25-30 €. 

Les deux fondateurs qui portent une attention particulière au sourcing produits font de même pour la boisson : les bières artisanales viennent de la Brasserie du Grand Paris, la bière sans alcool est signée Goxoa et les cocktails pré-batch de la marque Papilles sont l’œuvre du MOF barman Alexis Taoufiq. Quant au vin, Cocoricains est accompagné par la société Duvin. « Nous avons près de 20 références à la carte toutes issues de petites productions bio, en biodynamie ou nature ».

Pour ce qui est de l’avenir, les deux associés y réfléchissent et pourraient, si le succès de cette première adresse est au rendez-vous, décliner la formule dans un plus grand format avec une cuisine plus créative de chef mais également en format 100 % take out. 

Chloé Labiche
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire