Maurice, le coffee-shop sauce Moïse Sfez

À la tête de Homer Lobster et de Janet, Moïse Sfez vient d’ouvrir une troisième adresse à Paris, le Maurice Sfez Café, nom donné en hommage à son grand-père Maurice, qui n’était autre que le mari de Janet. Sa volonté était claire : transformer cette boutique de 15 m2 en un coffee-shop aux notes new-yorkaises assumées. « Je voulais que mes clients se sentent comme à New York, sans quitter la capitale », raconte Moïse Sfez. 

Cet entrepreneur parisien met alors plus d’un an et demi pour maîtriser toutes les ficelles de ce nouveau métier : « J’ai appris à torréfier le café, à l’extraire. Je me suis formé auprès de baristas pour apprendre l’art des boissons - cafés, matcha, chaï – Je souhaitais aussi proposer d’authentiques gaufres liégeoises car j’adore ce produit. Mon ami Yann Couvreur m’a ouvert les portes de son laboratoire pour que je puisse mettre au point ma recette. Vendues à l’unité ou par boîte de 5, elles sont démesurément caramélisées, outrageusement food porn. Et côté salé, nous servons 5 à 6 variétés de sandwiches, fabriqués avec ma pâte à brioche que je cuis comme un muffin ». Tout est fait à la minute devant les clients, qui peuvent déguster leurs plats accoudés au comptoir, sur la petite terrasse (15 personnes au maximum sur place) ou à la vente à emporter.

Il a ensuite fallu penser tout le branding, une partie que Moïse Sfez adore. « J’ai travaillé avec deux jeunes graphistes super doués, le studio Choque Le Goff. Chacune de mes adresses a son propre univers : Homer Lobster, c’est le Boston d’aujourd’hui ; pour Janet, je me suis inspiré des delicatessen des années 70 ; et là, avec le Maurice Sfez Café, je me suis plongé dans le New York des années 40-50 », poursuit-il. Succès garanti : depuis l’ouverture, ce sont en moyenne 500 personnes par jour qui viennent goûter les créations de Moïse, pour un ticket moyen de 13 €. Il se chuchoterait qu’un 2e Maurice Sfez Café devrait voir le jour très rapidement.