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Exclu : Stéphane Jitiaux, « ma vie après Cojean »

Myriam Darmoni
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CEO de Cojean jusqu'en juin, Stéphane Jitiaux a choisi Zepros pour s’exprimer sur son départ de l’enseigne.

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La folie macaron Ladurée à travers le monde, c’est lui ; Le Café Pouchkine en France et au Moyen Orient aussi. Lui, c’est Stéphane Jitiaux, qui en 2019 prenait la relève d’Alain Cojean. En juin dernier, une page se tournait : Stéphane Jitiaux, quittait ses fonctions. Il a choisi Zepros pour s’exprimer sur son départ. L’homme laisse donc la présidence à Thomas Pluchart, 38 ans. « C’est un futur grand boss. Il est rentré dans la maison il y a 18 ans comme manager. Depuis trois ans, il était directeur général délégué et directeur général depuis un an et demi. Ca fait toujours plaisir de voir des jeunes progresser et prendre la direction de grandes maisons. Je suis fier de l’avoir accompagné », déclare le dirigeant. Et si Thomas Pluchart est nommé à la présidence, Marion Flipo, jusque-là directrice de marque, a été nommée quant à elle à la direction générale. « J’ai connu Marion lorsque j’étais directeur général de Ladurée. C’est une chercheuse culinaire hors pair, une vraie dénicheuse de produits. Elle a vraiment l’ADN bleu-ciel de Cojean. En 2019, c’était une évidence de la recruter », explique le chef d’entreprise.

Cojean souhaite se recentrer sur la France

L’homme a fait le choix de partir, suite à la décision de l’enseigne de se recentrer sur la France et le travel retail. « Par le passé, j’ai accompagné le groupe Holder dans le développement international de Ladurée et le groupe Pouchkine à se déployer au Moyen Orient. Je n’allais pas m’accrocher à Cojean. C’est important de transférer ses compétences à un attelage jeune et talentueux. D’ailleurs, je continue de les accompagner amicalement »

Des ouvertures et un nouveau concept

S’il ne peut s’exprimer sur l’enseigne aujourd’hui, il rappelle que jusqu’au Covid, Cojean a « réalisé 14 mois d’exploitation en progression, stoppés par la crise sanitaire. 10 restaurants avaient été alors ouverts dont 4 petits d’une nouvelle typologie pour Cojean, les « Grab and Go », sans places assises et très rentables ; cela nous a permis de transformer la crise en opportunité tout en conservant les équipes. En 2021, nous avons aussi créé une plateforme de marque ». Et de préciser que la certification BCorp vient d’être renouvelée avec un score en augmentation. « En juin le trend est en très forte augmentation, ce qui confirme la désirabilité et la qualité des services de Cojean. Les membres du Board sont tous sans exception amoureux de la marque », insiste-t-il. 

Faire rayonner la food française dans le monde

Aujourd’hui, pour la première fois depuis 30 ans, il souhaite prendre le temps. Il réfléchit à monter sa propre structure de développement. «  Il y a tant à faire : je veux faire rayonner la food française à l’international. A l’image de ce qu’il se passe dans la mode ». Mais d’abord, place aux vacances : « c’est la première fois depuis longtemps que je vais prendre trois semaines d’affilées », conclut-il.

Myriam Darmoni
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