Exit la CGI, place à la CGF, nouvelle Confédération des grossistes de France !
A l’issue de son assemblée générale du 16 juin, le commerce de gros a révélé sa nouvelle identité et son nouveau sigle. La CGI devient la CGF, Confédération des grossistes de France.
Ainsi que nous l’annoncions le 15 février dernier (lire « Défis sociétaux : le commerce de gros joue collectif »), la CGI a décidé de changer de nom. « Il y avait un très large consensus », précise, Philippe Barbier, président de cette nouvelle Confédération des grossistes de France (CGF), à propos de cette démarche visant à instaurer « une identité nouvelle, une unité réaffirmée, une modernité assumée », laquelle arrive également au moment où l'organisation professionnelle change de locaux, toujours à Paris. Elle quitte en effet la rue des Pyramides pour s’installer 29-31 rue Saint-Augustin (IIe).
Il s’agit en fait d’un cheminement mené depuis 3 ou 4 ans, qui permet de réaffirmer la nature de l’organisation à travers trois lettres qui ont chacune leur importance : C pour Confédération, laquelle regroupe 31 fédérations sectorielles ayant des intérêts communs (fiscaux, juridiques, économiques environnementaux, etc.). G pour grossistes : « Cela a été un débat, mais nous pouvons être fiers de ce mot. Après discussions, nous avons fait ce choix en nous disant : n’en ayons pas honte mais modernisons-le, portons-le, affirmons-le ! », commente Philippe Barbier. F pour France enfin, parce que le métier de grossiste est national, il maille les territoires et irrigue les villes.
Cette présentation de la nouvelle identité de la CGF a succédé à deux interventions. L’une, de Patrick Martin, président délégué du Medef (auquel adhère la CGF) qui a évoqué les dossiers et préoccupations en cours. L’autre, de Rémy Oudghiri, sociologue et directeur général de Sociovision (Groupe Ifop), qui a décrypté les nouvelles tendances de consommation dans la société post-Covid (quels impacts et quelles opportunités pour les entreprises du commerce de gros ?).