L'Adepale propose des solutions pour le futur
Alimentation et origine française sont deux sujets auxquels les Français sont particulièrement attachés. 8 Français sur 10 se disent intéressés par les questions liées à l’alimentation, les 2/3 considèrent que l’importation de produits alimentaires est une mauvaise chose, en raison de leur impact social, environnemental, économique et sanitaire trop important.
Le dynamisme des entreprises alimentaires est mis à mal par de nombreuses turbulences (structurelles, conjoncturelles) liées au manque de valorisation de leurs produits. Un phénomène qui s’est accentué depuis la crise. Selon le baromètre de l’Adepale (association des entreprises de produits alimentaire élaborés), les entreprises étaient environ 86 % à déclarer éprouver des difficultés en matière d’approvisionnements, fin 2021, contre seulement 31 % en mars 2021. La survenue soudaine et inédite de la hausse des coûts généralisée et du manque de disponibilité de marchandises, comme les matières premières agricoles ou certains emballages, pèsent en effet lourdement sur leurs activités. A l’occasion de la conférence de presse du 23 février sur la problématique du modèle alimentaire français, Jérôme Foucault le président de l’Adepale, accompagné par les administrateurs Pascal Bredeloux et Thierry Goubault ainsi que l’économiste Nicolas Bouzou, explique : « la situation est dramatique, à l’heure de la mise en œuvre de la loi visant à protéger la rémunération des agriculteurs. A court terme, la répercussion de la totalité de ces hausses est un impératif pour pérenniser les savoir-faire et les entreprises, et à long terme pour continuer à investir dans la constitution de filières agricoles et répondre aux attentes sociétales et environnementales des consommateurs et des territoires. » L’Adepale propose donc de potentielles solutions, comme adapter les outils de productions aux transitions énergétiques et environnementales, affirmer les valeurs du modèle alimentaire français. Et pour Nicolas Bouzou : « Il est temps de donner les moyens aux industriels de l’agroalimentaire d’investir pour leur avenir, qui est aussi le nôtre ».