Le snacking aussi au dîner (Étude Xerfi)

Il en ressort une progression incontestée du secteur qui devrait peser 15 Md€ d’ici 2030 contre 14 Md€ en 2024 dans les grandes surfaces. Solutions repas, apéritifs et goûters, les produits trustent tous les rayons et constituent un relais de croissance pour les distributeurs de 6 % par an en moyenne.

Le développement des formats nomades répond à l’évolution des comportements des consommateurs. Il s’installe une vraie concurrence entre le foodservice et les distributeurs qui rivalisent d’ingéniosité pour capter leur part du gâteau. Ils inventent de nouveaux formats, à l’image de La Cantine de Monoprix, lancée au printemps tandis que Picard a plus de 300 distributeurs automatiques snack bars, implantés dans les entreprises et lieu de passage. 

L’étude n’hésite pas à démontrer qu’avec la progression de la livraison par les plateformes, non seulement les frontières sont tombées, mais que la concurrence s’opère désormais aussi à l’heure du dîner. Les canaux de distribution se sont développés : boulangeries, station-service, distributeur automatique et même devant des caisses des magasins non alimentaires. 5 M€ transitent par ces circuits. 

Ce sont aussi les tabacs, qui face à la baisse des ventes de cigarette, s’ouvrent au snacking avec des offres groupées proposées par Sodebo et Andros, pour l’occasion partenaires. Sodebo s’associe aussi à LDC pour implanter ses marques en entreprises dans les frigos connectés. Une étude pour comprendre les perspectives des ventes de snacking et les mutations à venir au sein des différents circuits de distribution.